La Ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, Christine Lagarde, a annoncé dimanche qu'elle s'opposerait à la suppression du crédit "revolving" que proposent les socialistes à l'Assemblée nationale. Un texte qui sera mis en débat jeudi 15 octobre prochain.
Plutôt que de s'opposer à une dérive bancaire responsable de plus de 80% des procédures de surendettement, le gouvernement se contente d'une proposition en trompe-l'œil d'"encadrement" du credit revolving. Pour Vincent Peillon, "l'inaction du gouvernement est doublement coupable ! Il laisse les banques profiter du désespoir économique qu'elles ont elles-mêmes, par leur inconséquence, contribué à développer". En effet, ceux, toujours plus nombreux avec la crise, qui ont de grandes difficultés en viennent à accepter les conditions abusives de ces crédits à la consommation ; les sociétés de crédit, peu regardantes sur la situation des demandeurs, les plongent alors dans l'endettement.
Le Président de la République a beau jeu de mimer le bras-de-fer avec les banquiers, mais une nouvelle fois son gouvernement a cédé.
Le PS fait la tête au modem, c'est en effet stratégiquement une mauvaise idée. Mais sur le fond... dans l'élection de D.Douillet, le candidat modem n'a pas donné de consigne de vote !
Rédigé par : Marc | 22 octobre 2009 à 09:56