Vincent Peillon était dimanche dernier l'invité de l'émission "Mots Croisés" présentée par Yves Calvi (France 2). Il a notamment débattu de l'actualité politique nationale du printemps aux côtés de Valérie Pécresse (Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche), Jacques Myard (Député UMP des Yvelines), Christophe Barbier (Directeur de la rédaction de L'Express), Claude Askolovitch (Grand reporter au Nouvel Observateur) et Brice Teinturier (Directeur Général de l'institut TNS Sofres).
Alors que "les Français sont en grande difficulté" et attendent des mesures gouvernementales d'ampleur notamment sur le pouvoir d'achat, le Président de la République n'a - semble-t-il - rien de mieux à faire que de renouer avec les critiques - voire les pressions - à l'encontre la presse dont il fut coutumier. Or, il y a urgence et c'est pourquoi "même quand on est dans l'opposition, on ne peut pas se réjouir que, 6 mois après l'élection présidentielle, le pays soit dans cet état".
La "crise du politique" est aujourd'hui "profonde", et nul doute que les hommes politiques - de droite avant tout, mais aussi de gauche - en portent une lourde part de responsabilité.
Le débat s'est également poursuivi sur les questions institutionnelles, l'éducation et les OGM.
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