Vincent Peillon était ce matin l'invité de Françoise Laborde dans l'émission "les 4 Vérités" (France 2). Voici ci-dessous un résumé de ses propos, ainsi que l'intégralité de l'entretien en vidéo
Le Parti socialiste a besoin de sortir des jeux obsessionnels de personnes, de faire émerger une nouvelle génération, pour se remettre enfin au travail. Ce parti a besoin de gens qui montrent qu'ils sont capables de travailler ensemble, et non de gens qui ont comme principale obsession de se contredire, de s'empêcher mutuellement, prenant par-là même en otage non seulement le Parti Socialiste - qui, collectivement, n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités ce week-end - mais toute la gauche française et, d'une certaine façon, la démocratie française. Pour nous, l'enjeu n'est pas la désignation d'une personne - même si nous soutenons avec ardeur Ségolène Royal - mais la formation d'une équipe soudée qui tirera dans le même sens, pour préparer ce que les Français attendent de nous : une opposition ferme et, demain, la possibilité d'une alternative.
Rien n'est figé : après ce vote, tous les socialistes vont devoir se rassembler. Nous ne pouvons pas être ceux qui disent "ouvrons les portes et les fenêtres" et, en contradiction, les fermer à nos propres amis. L'obsession des postes et des responsabilités est secondaire. Nous ne souhaitons rien d'autre que de mettre au travail ensemble une nouvelle génération autour de personnalités telles que Pierre Moscovici, Harlem Désir, des amis de Martine Aubry, et même Benoit Hamon.
Il faut cesser ces discours agonistiques qui ne parlent qu'à nous-mêmes : Reims est un échec. Mais nous n'en portons pas, avec Ségolène Royal, la responsabilité : nous avons tendu la main à tous, nous étions prêts à tous les compromis sur la base de notre texte. C'était sans compter sur le refus de dialogue que l'on nous a très clairement opposé.
Que les uns et les autres regardent l'image de notre parti : on ne peut pas continuer comme ça. Les Français nous observent. La droite aussi, et elle ricane. Il faut que cela cesse, que nos divisions cessent. La presse est sévère avec raison, et nous devons l'être encore plus avec nous-mêmes. Il nous faut de toute urgence sortir le parti de l'ornière.
Cette semaine il y aura de nouveau un vote et j'appelle donc les militants socialistes à exercer la responsabilité qu'un certain nombre de dirigeants n'ont pas été capables d'exercer. Votez en nombre. Donnez à l'espérance la force dont elle a besoin. Redonnez au Parti la fierté d'être socialiste. Les militants ont cela dans leurs mains.
Le vote du 6 novembre dernier a été clair, celui de jeudi prochain doit l'être plus encore. Une victoire au 1er tour nous donnerait la force nécessaire au rassemblement ; ce même rassemblement que Ségolène Royal aurait été en mesure d'opérer dès dimanche si elle n'en avait été empêchée par les blessures d'ego des uns et des autres. Soyons honnêtes, il n'y avait aucune raison pour qu'il n'y ait dans la nuit de samedi à dimanche un accord majoritaire. Qui croit sincèrement à l'existence de différences très profondes entre Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et Martine Aubry ? Personne ! Ce n'est pas sérieux, et c'est d'ailleurs ce que tout le monde s'était évertué à répéter pendant la campagne.
À ce stade, je prends personnellement un engagement : à la suite du vote de jeudi, nous réunirons tous les socialistes, non pas dans un de ces rassemblements mous et obscurs que nous, socialistes, connaissons trop bien, mais dans un rassemblement sincère autour de l'exigence du travail et du changement.
Vincent, Ségolène, et toute l'équipe,
Je suis profondément attristée, écoeurée, atterrée d'assister à ce résultat très contestable à cette heure (samedi 3h15). J'espère que vous allez au bout de la contestation en demandant un recours !!!
Je ne comprends pas mon Parti. Les déclarations et comportements des uns et des autres (des autres motions évidemment) ces derniers jours sont pitoyables ... Je suis fière que vous soyez tous restés dignes face à ce TSS.
Que va devenir notre Parti ?
Comment croire encore en lui ?
Comment continuer à militer maintenant ?
Découragée, désorientée, voilà mon ressenti ...
Malheureusement je ne pense pas être la seule dans cet état d'esprit, d'autres militants et surtout les Français de gauche en général doivent se sentir très mal cette nuit ...
Rédigé par : Corinne | 22 novembre 2008 à 03:21
@semaj
Arrêtez! Aucun socialiste n'a voté contre Royal en 2007, ce sont des légendes! C'est pas comme ça que vous allez refonder un parti fort et gagnant quel que soit le résultat de vendredi...
Ségolème a bénéficie de l'aide de toutes les fédés, de tous les militants en 2007. Elle n'a jamais remercié personne, et n'a fait que se plaindre du PS. Or maintenant elle veut prendre sa tète. Quand ça l'arrange elle est au PS, et quand ça l'arrange pas, ce sont tous des ringards! Je ne sais vraiment pas ce que Vincent Peillon a été faire dans cette galère. Ils auraient pu faire une superbe équipe avec Hamon, Valls, Filipaldi, Julliard, Najat, et quelques plus anciens. Au lieu de cela on va se coltiner Royal ou Aubry, c'est à dire des éléphants, ne nous trompons pas!!!! Et Royal est grillée pour 2012, les français ne revoteront pas pour elle en masse
Rédigé par : kris | 19 novembre 2008 à 21:49
Je ne suis pas socialiste mais j'ai soutenu Royal aux dernieres présidentielles.
Depuis longtemps je suis admiratif de Vincent, une belle intelligence, un discours clair, un physique à la clinton, bref... pourquoi n'est il pas le candidat au poste de 1er secrétaire ?
déçu de n'avoir croisé Vincent à la maison de la chimie ce funeste soir de mai 2007... d'ailleur où etait il ?
Rédigé par : Jean de Paris | 19 novembre 2008 à 15:25
Salut Camarades, Salut Sympathisants Socialistes, Salut Vincent,
La dernière ligne droite est éprouvante, usante, mais COURAGE, nous allons gagner !!!
Vous étiez tous très bons au Grand Journal hier, Ségo est extra, elle ne se laisse pas déstabiliser (d'ailleurs il faut lui dire qu'elle est bien meilleure lorsqu'elle ne lit pas ses discours ...)
Toi, Vincent, tu as été vibrant à Reims, quelle autorité !
J'espère bientôt te croiser à Solfé ...
Corinne.
Rédigé par : randavel corinne | 19 novembre 2008 à 07:01
Merci à tous ceux qui soutiennent Ségolène de nous permettre encore d’espérer une vie meilleure et plus juste. Pendant ce temps, l’équipe fascisante de Sarko bafoue la République, diffuse des circulaires qui s’opposent aux lois votés par le parlement, sans que personne ne semble s’émouvoir.
Réagissons tout de suite, même dans l’opposition.
Nous avons suivi les interventions de Ségolène au Congrès. Bravo pour la clairvoyance des propos. Nous vous soutenons. Mais, exclus du PS, sans bonne raison, sans avoir eu la possibilité de nous expliquer devant une commission, nous ne pourrons pas voter Jeudi.
Yes, we can.
CV
Rédigé par : Valade | 18 novembre 2008 à 22:54
Evidemment Ségolène Royal dérange puisqu'elle a des idées neuves. Et l'ardeur de Jacques Lang à la dénigrer ce matin le prouve.
- L'idée du SMIC à 1500 euros (idée de Fabius) a heurté tous ceux qui gagnaient plus et qui m'expliquaient que peu à peu leur différence avec ce plafond s'amenuisait. Et je le dis aussi quand je vois la retraite de mon mari et que notre pouvoir d'achat diminue. Je pense que Ségolène Royal l'a compris au contact des gens et que ce slogan n'était pas bon et elle l'a dit. J'aime la sincérité. Si le parti avait travaillé plus précisément son programme on ne lui aurait pas demandé de défendre une telle idée. Certes il faut augmenter les salaires mais c'est une réforme de fond qu'il faut faire avec l'aide des syndicats.
- Pendant la campagne je lisais tout ce qui se disait sur les sites et les militants râlaient après les « éléphants» et se plaignaient aussi dans les réunions syndicales des "boulets" que Ségolène Royal traînait et voilà tous ces éléphants qui s'unissent pour mieux se préserver, aussi j'engage les militants à faire le ménage : c’est le moment. Pourquoi le parti se scinderait-il ? C’est leur outil de travail à tous. Je ne suis que sympathisante mais j'ai déjà prévu de m'inscrire au parti si vous gagnez cette bataille.
- Quant au reproche de Jacques Lang concernant son attitude vis à vis de Bayrou elle n'est pas justifiée non plus : au premier tour il fallait évincer ce candidat, au second tour il fallait rassembler : je constate que 45 % des français ne sont pas opposés à cette attitude et que Martine Aubry portée aux nues par ce socialiste peu fidèle dans ses "amitiés", qui n'hésite pas à voter à droite à l'assemblée nationale, a elle même déjà des gens de droite dans son équipe. Je comprends que la fille de Jacques Lang ait rejoint le MODEM.
Et je pense que Ségolène Royal était en droit de retirer sa candidature du frigidaire : nous faisons de même tous les jours avec les produits que nous mettons à l'abri. J'ai entendu Bruno Leroux reprocher à Ségolène Royal de ne pas avoir parlé dans son discours de samedi de sa candidature, mais Martine Aubry ne l'a pas fait non plus.
Bref beaucoup d'accusations infondées ! Jacques Lang est né en 1939 (70 ans en 2009) : il est temps de rajeunir le parti !
Rédigé par : Christila, retraitée | 18 novembre 2008 à 11:13
Cher Vincent Peillon,
Je lis parmi les commentaires que nous sommes quelques-uns à attendre votre victoire pour nous engager. Je suis persuadé que nous sommes nombreux dans ce cas. Vous et votre démarche représentez un formidable espoir pour des gens comme moi, foncièrement, viscéralement de gauche et bien triste depuis 6ans et demi. J’hésite depuis longtemps à m’engager. J’hésite aussi sur les raisons qui m’ont retenu à franchir le pas. Comme beaucoup a déjà été dit, je ne développerai pas, mais ce qui s’est passé à Reims résume tout.
Ne lâchez rien, votre défi est immense. Ce qui va se passer d’ici 2 jours va bien au-delà du simple PS. Le commentaire de Pierre ci-dessous est un excellent condensé de votre dernier livre et de votre projet qui à mon sens sont la clé de voûte du socialisme européen nouveau.
Encore une fois, bon courage, nous sommes avec vous et derrière vous, prêts pour demain.
Très cordialement
Philippe
Rédigé par : philippe | 18 novembre 2008 à 10:49
Ancienne militante, j'espère vivement que Ségolène et toute son équipe auront l'aval des militants et sauront changé le "parti"... Ayant suivi le congrès de près et connaissant, notamment, les pratiques fabiusiennes, je suis consternée qu'ils puissent encore se comporter de cette façon...
Je nous souhaite bonne chance...
Rédigé par : smallet | 18 novembre 2008 à 09:58
Monsieur Peillon,
J'avoue n'avoir jamais été convaincu par Mme Royal même si un changement de ton au congrès centré sur une rhétorique à la fois offensive, vertueuse et pleine des idéaux historiques du socialisme, me la rend plus proche.
En revanche, vous me semblez être la personne rêvée pour rassembler et pacifier le parti autour d'une rhétorique et d'une pensée de l'intérêt général fondatrice du républicanisme, d'une pensée du solidarisme source d'une sensibilité socialiste chez les républicains et radicaux du XIXe. C'est cette pensée qui peut permettre, en effet, au PS de retrouver une conscience de parti après la fin de l'empire soviétique dont on panse encore les plaies sans savoir les soigner.
C'est pourquoi, je vous sais gré de porter ces idées, de savoir les défendre, de rendre à la rhétorique politique ses lettres de noblesses (l'unité de la vertu et du verbe au lieu d'une sophistique au charme trompeur).
Il y a du Rousseau dans votre posture ("vitam impendere vero") mais il y a aussi une conscience affûtée des réalités politiques concrètes. L'alliance de l'idéal et de la stratégie : rien de tel pour diriger un parti! Mais, je dois me résoudre au fait que c'est pas la décision que votre groupe a prise.
Pour terminer, je dirai simplement que Mme Royal applique une stratégie risquée en se présentant et ce, à plusieurs niveaux : d'abord parce qu'elle se met en porte à faux par rapport à ses principes (non-cumul des mandats, mise "au frigidaire" de sa candidature), elle se met en rupture avec son image médiatique de femme libre et sans autre appareil que l'association participative "Désirs d'Avenir", enfin, elle risque de provoquer (si elle est élue) une scission entre la base et les cadres du parti (dont un nombre important semble la rejeter : je ne cautionne pas mais constate), bref ajouter la crise à la crise. N'aurait-elle pas pu trouver une autre solution?
Reste, pour l'espoir, que sa posture et sa rhétorique au congrès de Reims sont, je trouve, un bon signe (pour ce qui me concerne).
PC.
Rédigé par : Pierre | 18 novembre 2008 à 09:35
Cher Vincent Peillon,
Depuis longtemps je voulais vous écrire, la possibilité s'offre à moi aujourd'hui en découvrant votre blog et vos interventiona au Congrès de REIMS.
Vous dire tout l'intérêt que je porte à Maurice Merleau-Ponty, à ses recherches sur le corps et la chair, et la proximité, dans ce champ, avec Mon Maître et Ami le Cher Gabriel Marcel. J'ai acquis quelques ouvrages que vous avez écrit sur votre philosophe de prédilection!
Meilleures Pensées
Vincent Daussy
Rédigé par : Vincent Daussy | 18 novembre 2008 à 03:10
vue de l'extérieur du parti soçialiste,est la question cruçiale qui taraude les sympathisants du ps conçernant ce point central d'achoppement qu'est la candidature présidentielle: par n'importe quel bout que l'on prends le problème, il va en résulter que la consolation des esprits sera difficile, l'apaisement des rancoeurs, longue, entrainant la légitimité des vainqueurs bafouée,et l'aigreur des perdants, fulminante; s'en suivra une pente vertigineuse à savonner la rampe d'accès à la présumée candidature du premier secrétaire,projetant sur l'opinion toute entière la mesure et jusqu'à la démesure des divisions de plus en plus douloureuses dans notre pays; cet état de fait, ma main à couper, plongera l'insatisfaction générale, due à cette politique qui précarise à grands pas, dans l'impossible perception d'une alternance desirée, au risque d'un second 21 avril, ce qui à la vue d'autres résultats électoraux en europe ,est plus qu'une épée de damoclès. J'en viens à l'idée, simple électeur de base,que pour calmer cette psychose et cette fièvre (par ailleurs regénérante )que surinvestir ces passions couvantes décharge les tensions autour de la responsabilité de l'omniprésent président,de la sorte qu'il parait esseulé dans ce tapage ;ainsi faire peser de ce flou d'éventualité d'une candidature serait lui donner l'opportunité d'un doublon, d'autant que lui, en interne ne possède pas de vrais contradicteurs à ses choix.Un répit, jusqu'à la mi2010,où serait envisagée La candidature officielle offrirait des gages d'apaisement, et faut il le dire l'impression de ne pas etre en campagne électorale permanente. Tant qu'au long terme à instruire l'opinion publique des enjeux et des orientations choisies, tant vanté d'un parti robuste et pontifiant, l'opinion publique( je m'y inscrit), par ignorance des arbitrages, enjeux ou simplement méconnaissances des rouages économiques, réagit épidermiquement aux annonces, confaire les dernières législatives et l'argument de la taxe soçiale soulevé par L Fabius. L'argument du long terme à maturer une candidature présidentielle me semble ne pas etre convainquant, et réçèle, encore une fois ,un danger d'épuisement concurrentielle en interne du parti soçialiste. De ce fait.. je n'ai rien à dire de plus.....
Rédigé par : didier | 17 novembre 2008 à 23:34
M. Peillon,
Je fais partie des "adhérents à 20€" et dès la primaire du PS, je ne me suis pas retrouvé dans les thématiques de Ségolène Royal : l'ordre juste, la démocratie participative, des slogans vides de sens qui n'apportaient, à mes yeux, aucune crédibilité au programme du PS qui devait être clair pour pouvoir convaincre...
La campagne électorale a prouvé que ce n'est pas avec des arguments creux que l'on gagne une présidentielle, mais en réussissant à persuader les médias de sa compétence et de la solidité de son programme sur les thématiques qui préoccupent les Français... Or d'une part, Ségolène Royal n'a pas su promouvoir son programme et mettre, par exemple, en avant que les plus brillants jeunes économistes soutenaient ses mesures économiques alors que l'ensemble des médias a véhiculé que le programme du PS en ce domaine était une catastrophe. D'autre part, j'ai l'impression qu'elle n'a pas travaillé suffisamment pour tenir tête à un Nicolas Sarkozy très bien préparé. Enfin, je ne comprends pas comment on peut faire confiance à une personne qui a revendiqué ne pas croire au programme de son parti, pour gagner la prochaine élection présidentielle...
Pour toute ces raisons, j'en veux énormément à Ségolène Royal d'avoir perdu cette présidentielle qui pouvait et qui devait être gagnée par la gauche, et je ne peux que comprendre, même si je n'approuve la façon de procéder, que l'on veuille l'écarter d'un poste qui la conduira à coup sûr à se représenter face à Nicolas Sarkozy en 2012.
Je pense, comme beaucoup, qu'il a essentiellement au PS un problème de leadership (au sein du parti, beaucoup partagent des idées, mais de l'extérieur rien n'émane de clair), mais ce n'est pas avec Ségolène Royal qu'il sera le mieux résolu, bien au contraire, même si elle est soutenue par des personnes de grande valeur telles que vous...
Rédigé par : Vincent C | 17 novembre 2008 à 22:22
M.Vincent Peillon,
Je voudrais vous apporter tout mon soutien ainsi qu'à Ségolène Royal et la proche équipe de la motion E.Je souhaite ardemment que S.G.gagne avec tout son mérite, mais elle dérange...Oui elle dérange, car elle déclanche toute la haine à son égard ainsi que tous les ringards qui font du socialisme comme au 19ème siècle.Foncez tous et vous vaincrez! Si, au pire, vous subissiez un échec, ne faîtes plus route avec cette bande de malotrus : créez un autre parti en parallèle, moderne, préparant la 6ème République de toutes parts avec une modique cotisation et je vous assure que vous triompherez. Je ne donne pas cher du parti actuel au bord de l'agonie. Ces marchands de chiens ne dureront pas longtemps, ayant subi des trahisons moi aussi dans ma vie professionnelle.
Bon courage à tous et je vous soutiens, sinon le modem profitera vite de la situation.Il ne faut pas réfléchir trop longtemps.
Robert
Rédigé par : Robert | 17 novembre 2008 à 22:20
On attend à la porte pour pouvoir entrer...
Vous êtes courageux, vous avez de l'audace, une éthique et des idées...
Ne lachez rien, svp
Rédigé par : Toyan | 17 novembre 2008 à 21:36
bravo a toi vincent,tu fais parti de ceux qui nous redonnent confiance,j'espere que tu iras
tres,tres loin!!!
Rédigé par : melun | 17 novembre 2008 à 21:36
M.Peillon
Nous savons que Delanoe a appele a voter Aubry,il est temps maintenant avant jeudi d'enterrer tous ses elephants et de les envoyer au cimetiere...une seule chose a faire pour gagner devinez quoi???vous ne savez pas ...je peus peut-etre vous donner un coup de main!!!!
Rédigé par : Neptune | 17 novembre 2008 à 21:08
Comment faire une campagne efficace en 72 heures ?
En trouvant le bon thème. En ne perdant pas son temps. En s'adressant à ceux dont les suffrages nous font défaut.
Il y a un réservoir de voix : 65 000 à aller chercher -avec les dents aurait dit un autre.
Un adhérent à 20 euros de 2006, qui veut revenir pour voter doit s'acquitter de sa dette. Le secrétaire de section aligne la facture : "2 ans, c'est 200 euros" !!! On parle bien des socialistes....
Avant le vote sur les motions, la patronne a dit "on remboursera ou du moins on trouvera une solution". Une solution ça ne veut rien dire. Y a plein de gens qui ont des solutions.
En 2006, Ségolène s'appuie sur une participation à 82 % pour un corps électoral de 178 000. Pour les motions, on avait 55 % pour 128 000 votants. Clairement, plus la participation est faible, plus c'est elle qui trinque. Il faut re-mobiliser son électorat. Pour cela, c'est simple. Elle doit re-préciser sa position et donner un chiffre. Entendons nous bien. La cotisation doit rester un des rites du militantisme socialiste. Mais si on veut devenir un "nouveau front populaire", il faut s'adresser à l'électorat populaire. Et notamment aux jeunes puisque là, c'est surtout d'eux qu'il s'agit.
Pour deux ans, 2 X 20 euros, ne me paraitrait pas scandaleux, avec une échelonnement pour les plus "cassés" socialement.
Il faut qu'elle annonce la couleur vite. Et qu'elle continue à parler de la rénovation des institutions PS. C'est ça qui porte.
Rédigé par : 95 Boulevard Raspail | 17 novembre 2008 à 18:48
J'ai (presque) suivi de bout en bout le congrès de Reims sur la Chaine Parlementaire.
Déjà je voudrais saluer votre équipe qui a présenté une immense clarté face à ce qui a de plus détestable dans la politique : la politicaillerie, l'ambition poussée à l'horrible "après moi le déluge".
Certes, il faut que ça change. Qui peut croire que cela serait le cas avec les camarades Aubry et Hamon.
Je voudrais enfin souhaiter à l'équipe un très bon courage en cas de victoire avec la majorité plus que relative que vous aurez.
Et enfin, bien sûr, tu as toute mon amitié socialiste.
Je suis heureux que tu aies l'opportunité d'être à la tête du parti.
Le PS a bien besoin d'un philosophe comme toi, aujourd'hui (ton discours était puissant, éclairant et combatif à Reims).
Rédigé par : Christophe | 17 novembre 2008 à 17:33
Quelle déception! Quelle désolation!
C'est vraiment pathétique.........
Que vous dire Mr. Peillon pour vous réconforter ? J'ai voulu croire jusqu'au bout que vous l'emporteriez. Je vous avais fait part de mon souhait dans un précédent commentaire de vous voir à la tête du PS et de laisser Me S. Royal se préparer aux Elections de 2012...car je pensais sincèrement qu'en occupant le poste de Premier Secrétaire du Parti, un grand nombre de français de gauche aurait d'ici là appris à mieux vous connaître pour certains, et vous découvrir pour d'autres, ce qui vous aurait permis en tant que Chef de Parti de vous tracer une route (même semée d'embûches) vers l'Elysée en cas de défaillance de S.Royal si les militants perdaient peu à peu la confiance à son égard.
Malheureusement, seuls les militants ont droit de vote et je ne suis qu'une sympathisante retraitée pour qui l'adhésion au PS reste encore trop onéreuse...Je sais que vous avez envisagé d'y remédier et je vous en remercie.
Sachez que beaucoup de sympathisants sont prêts à vous suivre. Alors je vous en supplie TENEZ BON - NE LACHEZ RIEN - continuez dans la voie que vous vous êtes tracée à force d'opiniâtreté et de courage... et j'encourage tous les militants qui ont la chance de pouvoir s'exprimer à aller voter ce jeudi 20 novembre en votant pour S. Royal car je pense qu'il est trop tard pour changer les choses maintenant. Si parmi les lecteurs de ce blog il se trouve quelques partisans de B. Delanoë encore indécis n'hésitez pas à votez pour les représentants de la motion E et ne suivez pas les consignes de votre Leader qui est pour tout sauf Ségolène car son seul but est de faire éclater le parti ce dont les français de gauche ne lui pardonnerons pas comme ils n'ont pas pardonné en son temps à Mr. Jospin....
Et pour conclure "En avant toute" M. PEILLON
Rédigé par : Claire | 17 novembre 2008 à 17:04
je suis tout à fait en accord avec toi Vincent.
vendredi il faudra commencer à travailler et nous soigner comme l'a bien dit Ségolène.
Rédigé par : odier | 17 novembre 2008 à 16:25
Un autre parti, ce Ps est à l'agonie, asservi par des valets (secrétaires de section, délégués, etc ... (Ici, c'est pitoyable)) qui ne pense qu'à leur pomme.
Vincent, tu as été digne, avec Ségolène et l'équipe, à Reims face à cette horde de sauvages, il faut créer un autre parti, celui là est grillé, dans l'opinion.
Non, çà ne peut plus continuer comme cela.
Rédigé par : Eddy - Quimper | 17 novembre 2008 à 15:46
Non, ça ne peut pas continuer comme ça, je te l'accorde, Vincent!Et c'est pour cela que votre motion gagnera. Tu verras: Tout sauf Ségolène? Et alors? Aurait-on parié un kopec sur l'issue du dernier scrutin au PS?Ils "nous" (je suis un Etranger extra communautaire)ont privés de la présidence de la République (votant leur adversaire dans le secret de l'isoloir)et ils veulent remettre cela!Le dernier discours de SR devra pointer du doigt et avec force cet illogisme et rappeler le risque d'éclatement qu'a pris Delanoé...Suis ton nouveau conseiller! Consulte-moi de temps à autre. J'ai un discours fin prêt, celui qui fera la différence, mais je ne suis pas certain que vous ayez réellement besoin de moi pour cette ultime victoire
Bons vents
James
Rédigé par : semaj | 17 novembre 2008 à 14:22