Vincent Peillon était ce dimanche l'invité de Serge Moati dans l’émission Ripostes (France5). Il s'est principalement exprimé sur la crise économique, en présence de Valérie Pécresse, Maryse Dumas, Sylvie Pierre-Brossolette, Robert Badinter et Maurice Szafran.
Brillante prestation Monsieur Peillon.
Rédigé par : Alexandre L. | 11 février 2009 à 22:52
un sondage intéressant sur le président, certaines personnalités dont quelque socialistes
http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2757.asp?rubId=19
Rédigé par : ClaudeF | 10 février 2009 à 16:54
Cessez de pleurnicher sur le paquet fiscal de 15 billions €;
le groupe parlementaire socialiste peut proposer une loi
pour contraindre les bénéficiaires de les réinvestir immédiatement
dans l'activité économique du pays. Je ne doute pas une seconde
que l'UMP fera tout pour interdire cette proposition mais au moins,
cela aura-t-il le mérite de séparer les fachos et les roquets
des conservateurs, seuls représentants respectables de la société,
au sein de ce parti.
Il n'y a pas de crise! Tout celà est virtuel;
de manière récurrente, tous les 25-30 ans (vous pouvez vérifier),
les banques décrètent une crise financière internationale pour
remettre à 0 leurs compteurs.
Elles n'ont pas perdu d'argent, elles n'ont pas engrangé les bénéfices
qu'elles escomptaient engranger avec leurs spéculations sur les patrimoines
divers; au reste, ceux-ci n'ont pas disparu (ils fluctuent nec mergitur)
Revenons aux principes fondamentaux, SVP:
l'état délègue aux banques la valorisation de l'activité économique
du pays en échange d'une émission fiduciaire
et ce principe reste excellent pour interdire aux gouvernements
la tentation de l'inflation tout en entretenant la diversité des initiatives
économiques. La responsabilité des politiques dans la non-surveillance
de cette mission est accablante
(il y a plus de 15 ans que les taux d'intérêts associés au PEL sont plus élevés
que les taux des prêts directement consentis par les banques; aujourd'hui, le taux
de rémunération proposé par les banques sur les comptes courants est
supérieur à celui du livret A).
Les banques doivent faire du profit en tant que SA
mais aussi pour remplir leur mission, comme carburant intrinsèque à l'entretien
du moteur de l'activité économique; à part une poignée, les banques
font du profit, elles peuvent donc continuer à remplir leur mission
sans ajouter à la cohorte de règles (éthiques, etc...)
aussi facilement contournables qu'inutiles quand la mission est claire.
Au lieu de geler toute activité en attendant Godot (ou Trichet peut-être?)
pour fixer globalement les taux d'intérêts, il n'est pas difficile
de construire une fonction qui permet d'équilibrer les profits
avec l'entretien de l'activité économique localement à chaque banque
(moi-même je saurais en fournir une, c'est dire).
Alors, travaillez M. Peillon, travaillez,
les gens intelligents sont souvent des paresseux
et les hyperactifs des imbéciles
et cessez de pleurnicher.
Rédigé par : DF | 10 février 2009 à 09:17
Bravo pour votre intervention.Ferme et intelligente.Je ne supporte plus les mensonges sur les chiffres que les journalistes ne relèvent jamais.Il est important et essentiel que les chiffres soient justes sinon on ne croit plus personne. Il me semble que la taxe professionnelle (calculée sur la masse salariale) correspond à la taxe d'habitation des particuliers (calculée sur les revenus), si l'on supprime l'une, pourquoi ne pas supprimer l'autre ? et dans ce cas, qui s'occupe de l'aménagement du territoire ? Il me semble que cela sert autant aux entreprises qu'aux particuliers et que les pollutions viennent bien plus des entreprises...
Continuez dans votre combat qui est nécessaire.
Cordialement.
Rédigé par : Marie France | 09 février 2009 à 23:34
Bravo. Enfin, on sort de cette énergie perdue dans les débats internes du PS. Segolène était excellent l'autre soir.
Moscovici était excellent.
Vous avez été excellent et .... insupportable.
Mais le monarche mérite que l'on s'oppose à lui. Nos ancêtres n'ont pas fait 1789 pour rien.
Excellent, excellent, ...
Sarko est foutou. L'espoir renait.
Effectivement 2 heures à bassiner les français avec des journalistes à ses ordres.
Rédigé par : RR | 09 février 2009 à 22:13
Bravo Vincent
si ça continue comme ça, l'émancipation va s'imposer d'elle-même
Rédigé par : Martin P. | 09 février 2009 à 21:57
Je crois que après cette intervention , le PS va continuer à sombrer !! En effet, on attend mieux que de la démagogie, de la critique etc !! Vous devriez essayer de proposer qq chose, c est bien à cause de cela que le ps a perdu aux élections, alors faites en sorte d etre moins agressif, plus constructif, et au fait, connaissez vous le monde du travail, en dehors de la politique ?
Rédigé par : Aquitaine | 09 février 2009 à 20:08
Bravo, Vincent pour ton excellente intervention, surtout poour celle intervenue après celle de Sylvie Pierre Brossolette qui- soit dit en passant- n'est pas une supporter très enthousiaste de Sarkozy.
Il faut en effet insister sur le fait qu'il ne sert à rien de faire une course à la baisse du coût du travail, car on ne rattrapera JAMAIS les pays à très bas coûts de main-d'oeuvre d'Europe de l'Est et d'Asie.
Le fait de supprimer la taxe professionnelle (ou une partie de celle-ci) n'est donc qu'un expédient sans réel impact. Il était intéressant d'entendre dans la bouche de Valérie Pécresse que la mesure permettrait de réduire d'un tiers (seulement) le différentiel de 1000 euros entre le coût d'une voiture fabriquée en Europe de l'Est et la même fabriquée en France.Alors quid des 2/3 restant, si comme elle l'ajoutait justement, le cosommateur s'oriente vers le produit le moins cher.
Juste un petit bémol sur la nécessité (évidente) d'orienter l'industrie française vers des technologies innovantes:
1/ les pays à bas coût de main d'oeuvre sont de plus en plus également des pays où on développe également la matière grise et les innovations.Il faut donc s'attendre à être égalemenr concurrencé sur ce plan là.
2/ les industries innovantes sont de moins en moins consommatrices de main-d'oeuvre peu qualifiée et de maind'oeuvre tout court. Donc si on peut espèrer que tous nos diplômés des grandes écoles et universités réputées , qu'adviendra-t-il des autres dont il faut bien se préoccuper?
Sur un autre plan -qui n'a pas été abordé lors de l'émission, parce que pas à l'ordre du jour- il faut que le PS soit hypervigilant sur le problème des libertés individuelles et le pouvoir personnel du président ainsi que sur ses déplacements qui se déroulent dans des conditions inacceptables
Rédigé par : Philippe DRISIN | 09 février 2009 à 08:39