Jeudi soir, Nicolas Sarkozy s'est montré sous un jour très inquiétant. Incapable de s'élever à la hauteur de sa fonction, ce n'était pas le chef de l'Etat que nous écoutions, ni le Président de tous les Français : c'était un chef de clan.
Certes nous avons appris qu'il se décidait enfin à rencontrer les syndicats. Mais pourquoi avoir attendu tant de temps et pourquoi attendre encore le 18 février ? Il fallait le faire tout de suite, dès le 1er plan de relance. Et face à une crise aussi importante, il fallait - comme nous le demandions - consulter non seulement les partenaires sociaux mais aussi l'opposition parlementaire ou encore les collectivités territoriales, qui représentent 75% de l'investissement public en France.
Des annonces présidentielles, tout n'est cependant pas à rejeter. Ainsi, l'automobile génère 10 % des emplois en France et ce serait un désastre dans nos régions, si les constructeurs et leurs sous-traitants venaient à rencontrer d'encore plus grandes difficultés. Il faut donc les aider et soutenir la filière automobile. Mais Nicolas Sarkozy, encore récemment Président de l'UE, a-t-il pour autant besoin d'employer ce ton nauséabond, de faire preuve de cette agressivité invraisemblable vis-à-vis des Tchèques, des Anglais, des Américains ?
De même, un Président de la République ne peut s'exprimer dans cette confusion totale sur les chiffres et les propositions, dont certaines - comme la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu - ont déclenché un vent de panique dans les services du Ministère de l'économie et des finances.
Nicolas Sarkozy doit abandonner sa conception solitaire et autoritaire du pouvoir, pour réaliser l'Union nationale.
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bonjour, je suis vraiment navrée que vous vous prêtiez encore et toujours au jeu des médias qui se gavent des querelles de personnes ,arrêtons les "nous n'avons pas assez travaillé" ridicules et les "mea culpa" incessants.Ce qui nous intéresse:la formation des enseignants et des infirmières,nos écoles ,nos hopitaux ce sont sur des projets que nous souhaitons vous entendre! Soyez positifs et avancez fièrement,peu importe la région Sud-est ou une autre l'essentiel c'est quelle Europe?
Rédigé par : nadine | 03 mars 2009 à 11:35
Cher M.Peillon,
Au moins vous avez le mérite d'être clair dans vos propos, ce qui n'est pas toujours le cas malheureusement d'un certain nombre de dirigeants du PS. J'adhère à votre façon de voir les choses, vous parlez clair, et face à l'opposition vous êtes percutant, et c'est excellent.
Bon courage et continuez.
Rédigé par : Duli | 19 février 2009 à 19:04
Comme toujour je vous trouve excellent, percutant, incisif, clair, combatif!
Je tiens à vous informer que j'ai créé un skyblog sur vous pour vous faire connaitre à la "nouvelle génération".
http://vincent-peillon.skyrock.com/1.html
Je tiens également à m'excuser si j'ai fait des fautes d'orthographe lol
Rédigé par : AssiaZ | 11 février 2009 à 00:41
"week-end étonnant qui a vu le NPA et le MODEM tenir des discours paradoxalement assez proches, en critiquant un peu Nicolas Sarkozy ... et beaucoup le PS."
dites vous avec raison.
le problème c'est que dans cette émission vous avez fait exactement la même chose. ça m'énerve d'autant plus que je trouve que vous êtes quelqu'un de valeur
ci joint un sondage intéressant qui concerne aussi des personnalités socialistes.
http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2757.asp?rubId=19
Rédigé par : ClaudeF | 10 février 2009 à 20:47