Vincent Peillon se félicite ce mercredi de l'adoption par le Parlement européen de la réforme du Fonds Européen d'ajustement à la Mondialisation (FEM). "C'est un succès majeur pour l'Europe sociale et pour les socialistes européens qui se sont longtemps battus, seuls, pour cette réforme. Ce que le Parlement vient de voter massivement, ce n'est autre que ce que la gauche demandait depuis 2006, mais que les libéraux et le Conseil avaient toujours refusé", a-t-il déclaré.
Grâce à ce vote qui prend effet immédiatement, l'octroi des 500 millions d'euros d'aides disponibles au niveau européen pour les victimes des licenciements dus à la crise économique va être considérablement facilité : éligibilité au fonds à partir de 500 licenciements au lieu de 1000, augmentation de la part de l'Union dans le cofinancement de 50% à 65%, ou encore allongement de la portée des aides. Face à la crise économique, cette réforme devrait ainsi permettre aux victimes de plans sociaux massifs, et notamment aux Caterpillar, de bénéficier des aides européennes.
Toutefois, comme Vincent Peillon l'avait déjà annoncé à l'intersyndicale lors de sa visite à Grenoble le 30 mars dernier, "la balle est désormais dans le camp du gouvernement", qui est le seul à pouvoir enclencher la procédure de demande de déblocage des fonds. "Aujourd'hui, je lance donc un appel solennel à Nicolas Sarkozy pour qu'il saisisse sans attendre la Commission européenne du dossier Caterpillar".
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