Ce mercredi 2 septembre, au Parlement européen, Vincent Peillon a proposé l'instauration d'une "taxe Tobin verte", soutenu en cela par un grand nombre d'eurodéputés issus de toutes tendances (socialistes, verts, gauche radicale, libéraux et démocrates) ; le principe étant soumis au vote dès demain en commission du Développement.
Les négociations internationales en vue de la Conférence de Copenhague contre le changement climatique achoppent sur la question du financement de l'effort des pays en développement dont le coût est évalué entre 50 et 135 milliards de dollars par an. Moins de 500 millions de dollars ont pour l'instant été mis sur la table par les pays occidentaux, pourtant principaux producteurs de gaz à effet de serre.
Vincent Peillon, membre de la commission du Développement au Parlement européen, demande aux Etats et à la Commission européenne qu'ils prennent leurs responsabilités, mettant enfin leurs actes à la hauteur de leurs ambitions affichées, en s'engageant à défendre en décembre prochain à Copenhague la mise sur pied d'une taxe internationale sur les transactions financières dont les revenus seraient affectés aux besoins environnementaux des pays en développement : selon l'eurodéputé, "avec une taxe Tobin même limitée à un taux de 0,01%, nous pourrions déjà lever plus de 100 milliards de dollars par an pour lutter contre le réchauffement climatique, permettre à la moitié de l'humanité de continuer à se développer et initier une nouvelle ère de régulation du capitalisme global".
Alors que les ministres des finances de l'UE se réunissaient aujourd'hui notamment autour de la question du financement de la lutte contre le changement climatique, la proposition de "taxe Tobin verte", si elle venait à être adoptée demain par le Parlement européen, serait un signal fort envoyé aux Etats et à la Commission, mais aussi à l'ensemble de nos interlocuteurs sur la scène internationale.
Signataires : Vincent Peillon, Kader Arif, Jean-Luc Bennahmias, Thijs Berman, Michael Cashman, Daniel Cohn-Bendit, Harlem Désir, Catherine Grèze, Eva Joly, Véronique de Keyser, Kartika Tamara Liotard, Miguel Angel Martinez, Proinsias de Rossa, Judith Sargentini, Marielle de Sarnez, David-Maria Sassoli, Bart Staes, Patrice Tirolien, Patrizia Toia, Catherine Trautmann.
réponse à Dany,
si vous pensez qu'avec des raisonnements comme le vôtre on a la moindre chance de gagner une présidentielle, je veux bien me faire bonze!
ainsi, selon vous, le parti enfin rédempté grâce à l'action pourfendeuse de Ségolène ne serait bientôt plus un panier de crabes.
La vérité est que les électeurs risquent de, -non-, vont s'éloigner encore plus de cette masse incontrôlée et malodorante pour alles s'égayer qui, chez Europe écologie, qui chez Mélanchon, qui chez les radicaux de gauche etc..... en attendant que le parti socialiste retrouve un vrai chef.....désolé vous ne trouvez pas çà très démocratique, mais c'est comme cela que çà se passe. Bon WE
Rédigé par : anchon, qui chez les radicaux de gauche etc.... | 12 septembre 2009 à 12:10
Ségolène Royal ne fait preuve d'aucune hargne. Elle constate les faits.
Quand on vit avec des serpents et avec des requins, il est difficile de s'y accommoder.
Le Parti Socialiste est un nid de crabes où il faut avoir beaucoup de courage pour cohabiter avec ses "amis" et ses "camarades".
Elle n'a pas tort de dire qu'il ne faut pas faire comme si de rien n'était, car se repartira de plus belle.
Vincent Peillon s'est accommodé très vite, lui avec ceux qu'il appelait il n'y a pas bien longtemps "les malfaisants".
Ces "malfaisants", il faut qu'ils reconnaissent leurs erreurs pour que les gens puissent recommnecer à travailler sur des bases saines.
Dieu seul sait d'ailleurs les magouilles qui sont en train de se mettre en place pour les Primaires, des magouilles qui donneront un semblant de régularités à d'autres élections truquées, mais truquées différemment.
Rédigé par : dany | 11 septembre 2009 à 11:33
Qui fera comprendre à Ségolène que la hargne dont elle fait preuve pour se venger d'une supposée fraude à ses dépens va finir par se retourner contre elle?
Si au lieu de parler de vengeance, elle avait eu sur France Inter l'attitude du grand seigneur en disant que tout çà est du passé et que, depuis l'université d'été de La Rochelle, le PS est enfin reparti du bon pied, cela aurait eu une autre gueule et lui aurait laissé toutes ses chances pour la suite.....
Rédigé par : Philippe | 09 septembre 2009 à 16:43