AFP — Vincent Peillon lancera le 14 novembre à Dijon les "1ères rencontres du rassemblement" des "socialistes, écologistes et démocrates", des communistes au MoDem, initié cet été à Marseille, pour faire des propositions sur l'éducation, base d'un "contrat de gouvernement".
Ces 1ères rencontres seront consacrées à l'éducation, un "thème premier", car "il faut refonder le contrat entre l'école et la nation". "La crise de la gauche, des progressistes en France est liée au fait que l'école est elle-même en crise", a expliqué à l'AFP le député européen, leader du principal courant du PS "Espoir à gauche".
"Un millier de personnes" sont attendues à Dijon, accueillies par le sénateur-maire François Rebsamen. Six ateliers seront organisés avec la participation des leaders des syndicats de l'Education nationale Gérard Aschieri (FSU), Christian Chevalier (SE-UNSA), Gilles Moindrot (SNUIPP), Frédérique Rolet (SNES-FSU), Thierry Cadart (SGEN-CFDT) et le président de la FCPE (parents d'élèves), Jean-Jacques Hazan.
Il s'agit de "matricer un rassemblement", suivi d'autres rendez-vous : les institutions, la VIème république "fin janvier" 2010.
"Tout le monde va aux régionales divisés. Nous, on continue de montrer que des gens de gauche et des progressistes ont envie de travailler ensemble", fait valoir M. Peillon.
De cette rencontre, "ni colloque, ni forum", doivent sortir des "propositions". Les participants de "la table ronde finale vont proposer le début d'un contrat de gouvernement, d'une réforme de l'Education nationale qu'ils sont capables de porter ensemble".
Pratiquement, les acteurs seront les mêmes qu'à Marseille fin août : Robert Hue, ancien 1er secrétaire du PCF devenu "communiste autrement", Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennhamias, vice-présidents du MoDem, la PRG Christiane Taubira. Le Vert Daniel Cohn-Bendit, pas remis d'une opération à la hanche, enverra une vidéo tandis que son frère Gaby, spécialiste de l'éducation, président des amis d'Europe Ecologie, sera présent.
Pour le PS, on comptera les députés Manuel Valls, Jean-Louis Bianco, Delphine Batho, Aurélie Filipetti et l'avocat Jean-Pierre Mignard, membres du courant qui avait soutenu Ségolène Royal au Congrès de Reims.
Ni François Bayrou, ni Ségolène Royal ne seront présents. "Nous ne voulons pas de présidentiables. La vie politique est polluée par cette question et nous sommes un mouvement pour les citoyens et tous les gens de gauche", explique M. Peillon.
Un site sur ce "rassemblement social, écologique et démocrate" sera ouvert.
"Nous ne nous substituons pas aux partis mais nous verserons au pot commun de ces partis une démarche. On ne veut pas recommencer la gauche plurielle, les accords d'appareil par le haut", assure M. Peillon.
Sur la question des alliances avec le MoDem aux régionales: "Chacun sait que le MoDem dirige déjà avec les socialistes et qu'il n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie politique française. On parle avec eux, on travaille avec eux".
Plus d'informations sur le site de L'Espoir à Gauche : http://www.espoir-a-gauche.fr/lancement-du-grand-debat-eag-redonner-une-ambition-a-l-ecole-publique/delia-CMS/page/article_id-881/topic_id-6/
Où peut-on trouver les 5 propositions sur l'école du colloque de Dijon?
Par ailleurs Vincent Peillon propose dans Le Monde de samedi que les professeurs fassent 9 heures de plus au collège. Je vlui ferai remarquer qu'ayant 18 heures de cours, je travaille largementau moins 40 heures par semaine. S'imaginet-t-il ce que veut dire ajouter 9 heures de plus par semaine??Et ce n'est pas une augmentation en compensation qui compenserait cette énorme dégradation des coditions de vie (famille entre autres!)Merci de me répondre.
Rédigé par : Barbanchon | 15 novembre 2009 à 11:06
Il faudrait inviter aussi M.DUPONT-AIGNAN qui souhaite lui aussi réformer l'école.Ca pourrait être intéressant pour le débat!
Rédigé par : fred | 11 novembre 2009 à 19:33