Vincent Peillon, membre de la Commission des Affaires étrangères au Parlement européen et rapporteur en charge du suivi de l'Union pour la Méditerranée, s'inquiète ce jeudi de l'impasse dans laquelle se trouve en cette fin d'année 2009 le processus euro-méditerranéen.
Après plusieurs mois de blocage total suite au conflit à Gaza en début d'année, le ciel de l'UPM s'est de nouveau assombri à l'automne dernier avec l'annulation successive de réunions ministérielles, et le report à janvier, annoncé mardi dernier, d'une réunion de hauts fonctionnaires prévue le 14 décembre prochain.
Pour Vincent Peillon, "la construction euro-méditerranéenne est aujourd'hui en danger". "Il faut que chacun fasse preuve de responsabilité", ajoute-t-il, constatant "que les questions qui fâchent, celles du statut du futur secrétariat de Barcelone et de la répartition des postes en son sein, ne pourront être réglées que par une impulsion politique conjointe émanant du plus haut niveau".
"La seule solution pour l'UPM c'est un déblocage politique", conclut Vincent Peillon.
Commentaires