NouvelObs.com - "La première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a déclaré vendredi 15 janvier qu'elle soutenait "pleinement" la décision de l'eurodéputé Vincent Peillon PS de ne pas participer au débat sur l'identité nationale sur France2 jeudi soir, reconnaissant qu'elle en avait été informée.
Selon Martine Aubry, "Vincent Peillon souhaitait pouvoir dire ce qu'est vraiment l'identité nationale pour nous, c'est à dire l'égalité (...) la France des droits de l'Homme (...) et puis il a découvert que ce débat avait d'abord lieu entre Eric Besson et Marine Le Pen et qu'il était relégué en deuxième partie. Et il s'est bien rendu compte que ce débat allait du coup porter essentiellement sur l'immigration".
"On ne peut pas l'inviter à un débat et ensuite le reléguer après une mise en scène d'un ministre qu'on veut essayer de réhabiliter par rapport au Front national. Ce n'est pas digne d'une télévision publique", a-t-elle ajouté.
"Nous nous inquiétons pour le service public"
"Dans cette période, avant les régionales, ce n'est pas un hasard si on veut nous faire parler de l'immigration comme un bouc émissaire des échecs, au lieu de parler des échecs de Nicolas Sarkozy", a-t-elle souligné. "Nous voulons parler de ce qui intéresse les Français, c'est la raison pour laquelle nous n'acceptons pas d'être la caution de cela et nous nous inquiétons pour le service public de la télévision", a-t-elle martelé.
Martine Aubry s'est en revanche dissociée de l'appel à la démission d'Arlette Chabot lancé jeudi soir par Vincent Peillon. "Je pense que c'est le coup de la colère qui l'a amené à réagir ainsi, considérant qu'on l'avait piégé, qu'on ne lui avait pas dit la vérité", a-t-elle estimé. "Je n'ai jamais demandé le départ, ni une sanction contre aucun journaliste", a-t-elle ajouté.
"Télé-poubelle"
D'autres soutiens sont venus de la gauche, tel Patrick Mennucci, qui fait partie du même courant que Vincent Peillon au PS, et qui l'a "félicité" pour son attitude, "un acte politique de résistance à l'abaissement de la République par des politiciens prêts à tout pour conforter leur pouvoir".
Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, a pour sa part qualifié de "télé-poubelle" l'émission de France 2 , le PCF déplorant "deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine".
Il n'est "jamais trop tard pour refuser de se laisser prendre dans un guet-apens", a-t-il dit à l'AFP, approuvant le faux bond du socialiste Vincent Peillon.
"Le débat qui a eu lieu hier soir sur France 2 entre Marine Le Pen (FN) et Eric Besson a offert deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine et au pseudo-débat sur l'identité nationale", a pour sa part réagi dans un communiqué Pierre Laurent, numéro deux du PCF.
"Les polémiques de dernière minute sur l'échec de la présence-caution de Vincent Peillon ne peuvent faire oublier le véritable scandale de cette soirée: la parole une fois de plus donnée à une heure de grande écoute sur la principale chaîne du service public à des thèses qui ne servent qu'à diviser les Françaises et les Français", estime-t-il."
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100115.OBS3702/debat_de_france_2
Monsieur Peillon,
Je ne réagit que tardivement, mais je voulais connaître vos raisons, qui auraient pu être bonnes, avant de réagir. Vous avez estimé qu'il valait mieux refuser le débat, c'est votre droit mais le faire de cette manière semble surprenant. Surtout, pourquoi refuser un débat, prévu de longue date (il n'y avait qu'à le refuser tout de suite)alors que vous aviez soigneusement choisi votre passage afin de pouvoir analyser le premier qui opposait Mme Le Pen à Mr Besson. Et pourquoi alors avoir envoyé des exemplaires de votre livre à france 2 pour faire de la publicité. Et surtout pourquoi attaquer aussi brutalement France 2 et ses journalistes qui finalement vous avaient bien préparé le terrain... On dit que la meilleure défense c'est l'attaque et je pense que vous vous êtes mis dans une situation difficile pour être aussi vindicatif. Finalement votre "coup" semble se retourner contre vous et je pense qu'il était indigne d'un homme politique (quelle que soit sa couleur politique) qui a plus à gagner à défendre ses idées.
Rédigé par : Mathieu | 24 janvier 2010 à 16:19
Bonjour,
on peut trouver une magnifique analyse du véritable enjeu du coup d'éclat de Mr Peillon.
Un grand bravo.
http://www.pro-at.com/forums-bourse/view-post.php?REPLY_ID=1083110
"Le gouvernement nous pisse dessus, les médias nous disent qu’il pleut..."
....
Bien entendu, comme il se doit, Peillon s'est fait attaquer sur la forme, sur la méthode, sur les arrières-pensées, etc...mais aucun politique n'a relevé la gravité du FOND du problème qu'il a soulevé.
....
Bonne journée
Arnaud
Rédigé par : Arnaud | 21 janvier 2010 à 22:42
Monsieur le Député,
Votre refus de « discuter », dans une émission de FR 2, avec le ministre de l’immigration,
renvoie ce « débat » à sa véritable dimension.
D’abord, on ne réhabilite pas facilement un « ex », sans risque de souillure. « J’avais beaucoup de questions à lui poser, sur le parti socialiste», disait-il, en regrettant votre absence.
Sur le fond, l’identité sécuritaire est un problème de la droite avec son extrême droite.Cela n’intéresse que les organisateurs des pénibles talk-shows. Une enquête faite par « Le Monde » montre que plus de 67% d’interrogés, trouvent ce débat » indigne »
Dans la pratique, la haine de l’Autre, la chasse aux Immigrés (clandestins ou pas - les ambassades étrangères préparent leur ressortissants à des éventuelles expulsions du territoire français) sont inscrites, sous l’impulsion du gouvernement actuel, dans les institutions administratives qui gèrent la vie quotidienne des étrangers. Lire, à ce sujet, l’article de Michka Assayas , le Monde du 31/12/2009 qui décrit les tracasseries administratives auxquelles il est soumis, au nom de l’identité nationale…
Il faut arrêter avec fermeté la montée de la violence d’Etat, tant qu’il est temps. Savoir dire non est une force qui permet d’avancer.
Ben.
Rédigé par : Ben AMER | 21 janvier 2010 à 16:06
Bravo, enfin quelqu'un pour refuser que l'agenda soit dicté par les grandes rédactions. On s'était déjà fait avoir en 2002 avec l'insécurité, il est salvateur que Peillon ait le courage de mettre un coup de pied dans la fourmillière, quitte à s'aliéner les soit disant grand noms du "journalisme" (Duhamel, Apathie et consort).
Rédigé par : Julien R | 20 janvier 2010 à 16:34
Je rejoins la première réaction à propose de ce post : la majorité des français voit dans ce geste le "vide" constant ressenti par la Gauche...peut être vouliez vous vous démarquer de Ségolène Royal (votre ex amie de la gauche !) en faisant tout le contraire d'elle : ne pas venir alors que vous étiez invité !
Souvenez vous donc également que c'est la masse des français qui doit comprendre, pas juste une élite...donc expliquez votre geste de manière à ce que la majorité des français vous comprenne...
Rédigé par : Raphaël | 20 janvier 2010 à 10:14
Honte à vous, Monsieur, nous pensons que vous êtes dans la même ligne de conduite de vos pairs et tel l’OUROBOROS vous manquez de conviction et de ce fait et en plus avec le soutien de vos proches votre parti politique ne nous semble plus crédible. En souhaitant que ces quelques lignes, étant, nous l’espérons, dans un pays dit démocratique ne soient pas censurées. Merci de nous lire Monsieur Vincent Peillon.
Rédigé par : Les.noisetiers | 18 janvier 2010 à 22:10
"Fidèle à sa formation philosophique, Vincent Peillon a utilisé la méthode du scandale socratique pour démasquer les sophistes..."
Ce commentaire prouve bien les limites de votre coup d'éclat. Si certains peuvent analyser votre geste de facon assez poussée qu il en devient brillant, pourquoi pas, comprenez bien que 90% des francais n y auront vu que lacheté et méprise de la démocratie. Encore une fois, la gauche "trop intelligente" se coupe de ses racines.
Rédigé par : Maurice | 18 janvier 2010 à 16:59
Nous (l'équipe de la revue Cassandre) faisons partie de ceux qui vous approuvent entièrement d'avoir refusé de participer à un débat aussi nauséabond, quoi qu'en disent les éditocrates poussiéreux. On ne débat pas sur n'importe quoi ni avec n'importe qui. Bonne continuation!
Rédigé par : Valérie de Saint-Do | 18 janvier 2010 à 15:22
Vous êtes le "Thierry Henry" de la politique. Par votre "décision réflexe", vous avez contribué à disqualifier votre adversaire et pourtant, s'abat sur vous la réprobation quasi unanime de tous les biens pensants, y compris dans votre camp, car ils préfèrent une victoire propre et avec la manière !
- Aurez-vous, comme le joueur de foot, soit suffisamment de force de caractère, soit une occupation prenante et avantageuse pour faire abstraction des critiques ?
La différence, sauf à me contredire, c'est que le joueur est en fin de carrière, pas vous pas !
J'espère vous avoir amusé un peu...
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 18 janvier 2010 à 15:21
Je viens de regarder le Grand Journal. Je n'ai qu'un mot: ENFIN! ENFIN un vrai homme politique intelligent de GAUCHE! M. Peillon, vous semblez échapper à la maladie politicienne. Je vous supplie de continuer dans ce sens et de vous faire entendre. Si seulement il y avait moins de cons au PS, nous pourrions le relever avec des gens comme vous; mais je reste pessimiste... Tous les journalistes de télévision (dont j'ai connaissance - je n'ai pas de télévision) sont des enfants, intellectuellement parlant, et cela m'horrifie...
Je doute qu'ils soient tous "des menteurs". Il me semble plus probable qu'ils soient tout simplement incultes et immatures, coincés dans leur fascination de l'image (et de leur image). Ils n'ont pas fait de khâgne, ça c'est sûr... Bref, l'information est relayée principalement par des cons. Incroyable leur manière d'éviter le débat de fond et de se concentrer sur des questions infantiles (il a menti! il a triché, le vilain!)... Le pire, c'est qu'ils se croient honnêtes, ou même qu'ils le sont! Ils sont tous aveuglés... Que faire contre cela? Je désespère...
Rédigé par : Sophie, étudiante | 18 janvier 2010 à 10:28
Oup ... oublié cet article de "Mediapart":
http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas
Votre position était pourtant claire :-)
Rédigé par : Regine M | 17 janvier 2010 à 22:10
Bon ... je ne sais pas si ma "réaction" passera, mais j'essaye quand même.
Mr Peillon, je ne suis pas une de vos "fan" (ni du PS), mais là, vous m'avez bluffé !
Lorsque j'ai appris, par voie (voix ?) de presse la tenue d'un débat E. Besson/M. Lepen où serait invité un représentant du parti socialiste, je me suis dit: "ouille ... le piège est si grossier qu'ils vont tomber dedans."
Raté ... enfin pas pour tout: le piège était vraiment "grossier", obscène même. Par contre, je me suis plantée lourdement sur votre capacité à contrer ce guet-apens.
Ne pas y aller, décliner l'invitation poliment quelques jours avant aurait, pour le mieux, permis en effet à A. Chabot de vous trouver un remplaçant, et cela ne vous aurait pas évité les critiques et accusations de "lâcheté".
Par contre, leur poser un tel "lapin" est une trouvaille magistrale ! Les critiques habituelles sont là (lâche, peureux) : rien de nouveau sous le soleil. Le trait de génie tient en un détail qui me fait frétiller de bonheur. Passé à la trappe ce "débat" puant ! On ne parle que de vous ! C'est le jackpot !
Si vous n'êtes pas habituellement "ma tasse de thé" préférée, là je vous octroie un 20/20 en stratégie et intelligence.
Bravo, sincèrement bravo.
Rédigé par : Regine M | 17 janvier 2010 à 21:55
On espérait un débat.
On a la chaise vide...
Chacun fait la politique comme il la sent. Mais là, c'est mettre les camarades dans la mouise.
Bonne chance. Vous en aurez besoin.
Rédigé par : Jan | 17 janvier 2010 à 21:05
Fidèle à sa formation philosophique, Vincent Peillon a utilisé la méthode du scandale socratique pour démasquer les sophistes.
Sur le débat de l'identité nationale deux doxas sont à combattre :
La première serait que tout débat soit sain et bon pour la démocratie. Ainsi les débats sur les choix, par des pédophiles, des actes sexuels à pratiquer sur des enfants, ou qui de la croix gammée ou de l'étoile de David est la plus efficace quand on profane des tombes, ne me paraissent pas de bons débats méritant une participation élargie.
Pour la deuxième, spécifiquement liée au débat sur l’identité nationale, le fait qu’il soit par la nature de son maître d’œuvre lié à l’immigration (faut-il rappeler la définition du ministère dont M. Besson à la charge !) rend inefficace voir illégitime son développement.
A quelques semaines d’un scrutin national, que des journalistes ou plutôt des animateurs, (manipulateurs ?), instrumentent un représentant du PS pour sauver un ministre dans une émission grand public, mérite des réactions.
Le choix de Vincent Peillon, du scandale, par la manipulation de manipulateurs, afin de démasquer les manœuvres du gouvernement et des journalistes aux ordres, me parait de nature à repenser la place des débats d’idées dans notre vie politique.
Rédigé par : Pierre C | 17 janvier 2010 à 16:38
Monsieur Peillon, je voulais vous apporter mon soutien. Tous les médias de France fussent-ils outrés et choqués, et tenteraient-ils de vous faire payer cet acte politique que vous avez posé, ils ne montreraient qu'une chose: ils oublient quelques fois qu'ils ne font pas l'opinion, ils ne sont pas les maîtres censeurs de la vie politique en général, et ils oublient qu'ils ont un devoir d'objectivité et de neutralité. Vous avez eu raison de montrer de la sorte votre opposition à ce débat sur l'identité nationale, d'une autre façon, vous auriez participé et auriez été le complice consentant de la politique mise en place. Mme Chabot n'avait pas à parler de la sorte de votre non-présence. Elle était vexée comme un pou....soit, mais elle s'est oubliée professionnellement, elle n'avait pas à prendre position, et aurait du prendre votre acte pour ce qu'il est, politique. Merci.
Rédigé par : Rosa Vasquez | 17 janvier 2010 à 13:39
Simplement, merci.
Rédigé par : Serge | 17 janvier 2010 à 13:20
Merci de n'avoir pas cautionné l'émission d'Arlette Chabot par ta présence ,le courage politique manque dans la sphère mediatique publique .
Rédigé par : Françoise Gomiero | 17 janvier 2010 à 11:17
Bravo Monsieur Peillon...
Vous auriez dû demander à Jean Michel Apathie comment se fait-il que le 1er Ministre avait son numéro de téléphone... et inversement je suppose... Profondément choquant... non pas qu'il reçoive un texto en pleine émission, on en a vu d'autres... mais un texto du 1er Ministre... réaction de l'électeur moyen et naïf comme moi-même... Politiques et journalistes sont cul et chemise (cf Arlette Chabot)
Courage !
Ph. Grellier
Rédigé par : Philippe GRELLIER | 17 janvier 2010 à 10:35
Je voulais simplement vous féliciter pour ce coup d'éclat, mais aussi vous faire remarquer qu'après avoir mis à jour un traquenard, vous êtes tombé dans un autre sur le plateau de Canal+, où l'ensemble des journalistes, à l'exception de celui de Marianne, a eu une attitude corporatiste primaire. Je ne sais si la palme doit être attribuée à Jean-Michel Aphatie ou à Alain Duhamel.
Je souhaite de tout coeur que vous ne laissiez pas trop de plumes dans cette affaire.
Rédigé par : Olivier | 17 janvier 2010 à 09:21
Pour une fois depuis des lustres, je me suis régalée, c'était croustillant... Peilllon casse le triangle pour créer le duel le plus atypique du monde, Fn Contre Fn ! c'est y pas beau çà ? Francement il fallait chabotter cette téloche poubelle, ces débats a deux balles qui n'en finissent plus de nous empoisonner l'existence ! limite je préfèrais même la petit maison dans la prairie ;-) Bravo M Peillon, je ne suis pas PS, mais çà ne fait rien BRAVO quand même !
Rédigé par : Milla | 17 janvier 2010 à 05:40
Bien vu ou mal vu, en tout cas buzz réussi et, ce n'est pas pour me déplaire !. Certains médias enragent pour quoi et, la majorité présidentielle en fait des tonnes pour faire accroire qu'il n'y a pas plus vertueux qu'eux ?.
" Etait-il indispensable ce débat sur l'identité nationale à France 2 : " A vous de juger "
La vie de très nombreux français que vous vous plaisez à empoisonner par vos débats inutiles sur l'identité nationale !. Comme si c'était un problème crucial pour la France et les Français ?.
Il y a plus de quinze jours, les médias, les syndicats de journalistes de France Télévision avaient fait la promotion de l'émission d'Arlette Chabot « A vous de juger », ne parlant que d'un débat sur l'identité nationale entre Marine Le Pen et Eric Besson. Que venait donc faire Vincent Peillon dans cette galère, une émission d'Arlette Chabot « rattrapage enguelade » par Nicolas Sarkozy, suite à un entretien télévisé de Nicolas Sarkozy sur TF1 et France 2 mercredi 23 septembre 2009, réalisé à New York ?. De plus, hier soir, l'émission de Madame Arlette Chabot : « ça n'a pas fait un beau débat sur France 2 »
Sur lepost.fr, David Réguer, conseil en communication et enseignant, écrit : « Tout d'abord le débat a eu lieu après une première partie consacrée à la valorisation d'Eric Besson : retour sur son parcours, sur sa famille, son histoire... séquence émotion. La mise en scène était complètement en faveur du ministre de l'immigration.»...
«....Sur les attaques de Besson, Marine Le Pen n'a pas eu l'occasion de répondre, Arlette Chabot passant immédiatement à une autre question. Vincent Peillon aurait probablement connu un sort identique.
Vincent Peillon a pris un risque en faisant ce coup d'éclat de dernière minute. Les absents ont toujours tort et on lui reprocherait sa lâcheté."
" Nathalie Saint-Cricq, rédactrice en chef d'"A vous de juger", a qualifié de "méthode de voyou" le retrait in extremis de Vincent Peillon."
Des voyous...!, rien que ça madame Saint-Cric, cette réaction de la part d'une rédactrice en chef n'est pas follichonne non plus !.
Mais compte tenu de la manière dont l'émission et le débat se sont déroulés, cette manoeuvre est elle si critiquable ? "
" Avec mes applaudissements "
zen49
Rédigé par : Février Alain | 16 janvier 2010 à 21:38
Félicitations et bravo pour ce courage.
Un tel débat aurait été indigne.
La redevance est terrible pour ces gens la car elle bafoue la démocratie.
Jocelyn
Rédigé par : Jocelyn | 16 janvier 2010 à 20:36
Désolé, mais cette fois-ci je ne soutiendrai pas. Je vous trouvais plus intelligent que la moyenne Mr Peillon et là... je suis bien déçu. Vous avez eu le choix du moment de passage dans cette émission et vous dites qu'on vous l'a imposé. C'est tout simplement de la mauvaise foi. Quel crédit vos électeurs potentiels (dont je fais partie) vont apporter à votre crédibilité? Le PS a une si mauvaise image, pensez vous réellement que ce buzz médiatique, que vous vouliez créer, ne sera pas plus contre-productif dans les urnes qu'autre chose?
Rédigé par : Jacky | 16 janvier 2010 à 20:03
bravo pour avoir dynamité (un peu) cette machine à consentement - la volée de bois vert en retour du sérail prouve que vous avez tapé juste - pile poil au nerf de la société du spectacle. C'est la juste stratégie ça ne peut que payer - marre de la défensive - à l'assaut
respect
Rédigé par : tgb | 16 janvier 2010 à 19:44
Il fallait un acte de rupture radical pour faire prendre conscience que la démocratie n'impose pas de participer à un débat quel qu'il soit et à n'importe quel prix. Surtout quand la manip de diversion est aussi nauséabonde, qui plus est, relayée par un service public ramené à l'obligation d'une préfecture.
Même si après un passage à l'acte on se sent seul, il faut en être fier et n'accepter aucune leçon de certains journalistes qui ne sont que des relais d'opinions.
Enfin merci de ne pas l'avoir dit avant, car sinon FR2 s'en tirait avec Valls ou Moscovici. Qu'est-ce qu'ils doivent vous en vouloir ces deux là !
Rédigé par : DontActe | 16 janvier 2010 à 19:05