Vincent Peillon était dimanche dernier l'invité de l'émission "Mots Croisés" présentée par Yves Calvi (France 2). Il a notamment débattu de l'actualité politique nationale du printemps aux côtés de Valérie Pécresse (Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche), Jacques Myard (Député UMP des Yvelines), Christophe Barbier (Directeur de la rédaction de L'Express), Claude Askolovitch (Grand reporter au Nouvel Observateur) et Brice Teinturier (Directeur Général de l'institut TNS Sofres).
Alors que "les Français sont en grande difficulté" et attendent des mesures gouvernementales d'ampleur notamment sur le pouvoir d'achat, le Président de la République n'a - semble-t-il - rien de mieux à faire que de renouer avec les critiques - voire les pressions - à l'encontre la presse dont il fut coutumier. Or, il y a urgence et c'est pourquoi "même quand on est dans l'opposition, on ne peut pas se réjouir que, 6 mois après l'élection présidentielle, le pays soit dans cet état".
La "crise du politique" est aujourd'hui "profonde", et nul doute que les hommes politiques - de droite avant tout, mais aussi de gauche - en portent une lourde part de responsabilité.
Le débat s'est également poursuivi sur les questions institutionnelles, l'éducation et les OGM.
Bonjour Monsieur,
En tant que socialiste tendance Ségolène, je participe assidûment aux échanges qui se déroulent sur le site Désir d'avenir. J'ai depuis des mois posté sur ce site des messages appelant à prêter attention à vos diverses déclarations depuis que -à travers votre soutien constant et efficace de Ségolène Royal- j'ai découvert et pu apprécier ce qui vous distingue à mes yeux dans le paysage politique actuel : la sincérité et la fermeté des convictions, la profondeur des analyses, la culture, l'élégance, le talent oratoire. Vous pensez sans doute déjà "n'en jetez plus..", votre modestie et mes humeurs de groupie finiraient par vous fâcher, je le crains. J'arrête donc en vous disant que l'avenir du socialisme en France passe sans aucun doute par vous, quoiqu'il advienne de la reconquête très hypothétique de l'unité au sein de notre parti. Pour parler "médiatique", le "ticket" Ségolène Royal - Vincent Peillon représente, pour mes proches et moi-même, notre plus ardent désir d'avenir.
Amitiés
Martine Tolochard
Tours
Rédigé par : martine tolochard | 30 mai 2008 à 20:46
je sais que tu etais professeur de philosophie, et c'est super que tu te consacres maintenant à la politique, tu le fais intelligemment et j'ai toujours un enorme plaisir à t'entendre
Merci aussi de ton soutien à Ségolene
Rédigé par : dilecta | 30 mai 2008 à 20:41
Je trouve les interventions de Vincent Peillon absolument admirables, je suis étonné qu'il ne soit pas cité plus régulièrement par la presse aux côtés des Valls, Hamon etc. (les "quadras" du PS) : il me semble lui, de par son envergure personnelle, d'une toute autre catégorie (mais sa modestie - et sa loyauté - aux côtés de Ségolène Royal, l'honore).
Dans cette video, les interventions de Vincent Peillon se trouvent :
- à 15'20 et 27'48 => sur la montée en épingle par l'UMP de "l'affaire Royal"
- à 33'35 et 45'12 (écouter aussi Claude Askolovitch juste après) => sur l'éducation
- à 1H10'30 et 1H13'27 => sur les OGM
- à 1H20'16 => sur la réforme des institutions
- à 1H26'54, 1H33'56, 1H36'50, 1H45'34 et 1H52'48 => sur le PS
Par ailleurs, propos extra-lucides de Claude Askolovitch sur Sarkozy à 19'08
Je viens tout juste de découvrir ce blog (l'ancien restait depuis un moment en berne) : excellente nouvelle ! Je fais passer l'info.
Rédigé par : antennerelais | 30 mai 2008 à 05:36