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19 novembre 2009

Commentaires

Philippe

Je ne comprends pas pourquoi on n'entend pas dans la bouche des dirigeants socialistes (à moins que je ne sois sourd!)la réponse évidente à l'auto-satisfaction de Sarkozy sur sa prétendue réussite concernant la lutte anti-crise:
"Non, M. Sarkozy, si nous faisons mieux que nos voisins européens, ce n'est pas grâce aux mesures que vous avez prises, mais plutôt grâce aux mesures que vous n'avez pas encore réussi à prendre dans votre entreprise de démolition de notre protection sociale".

C'est notre protection sociale qui a permis de nous en sortir mieux que les autres, en constituant une réponse anti-cyclique à la déflation causée par la crise.....c'est tellement évident que même le "rusé" M.Lefèvre ne trouverait rien à y redire (rires dans l'assistance)

Philippe

Bonjour,

Je vous ai entendu ici et là parler dernièrement du livre "Le hêtre et le bouleau, essai sur la tristesse européenne", de Camille DE TOLEDO.

Sur votre conseil, en quelque sorte, j'ai acheté ce livre. Je ne pourrais jamais assez vous remercier de l'avoir signalé !

La force de ce propos par lequel l'auteur nous emmène voir les liens entre notre conscience personnelle et la conscience collective européenne m'a fait comprendre tant de nous-même, tant de chose sur notre histoire collective de ces dernières décennies.

toutes ces années à essayer de "vouloir" l'Europe, à essayer de construire mon identité européenne, et là, tout d'un coup, elle m'apparaît si clairement.

Au-delà de la recommandation de lecture que vous avez utilement faite lors de quelques interventions radiophoniques et télévisées ces derniers jours, un commentaire et une analyse de votre part de ce livre serait du plus grand intérêt pour beaucoup.

Merci encore de ce conseil de lecture.

Philippe

Bravo Vincent, j'ai trouvé çà très bien, et à mon avis, contrairement à l'opinion exprimée dans d'autres commentaires, je pense que l'expérience vaut la peine d'être renouvelée.
Je me permettrai toutefois trois remarques:
1/ il ne me semble pas utile d'utiliser dans la discussion des termes "triviaux" tels que "mec", "dégueulasse", car les interlocuteurs, même plus jeunes que toi,savent que tu es un homme politique et finalement apprécieront que subsiste une certaine distance entre toi et eux
2/ il ne faut pas rechercher le consensus à tout prix, car cela peut passer pour de la complaisance
3/ Le plus important, c'est au fond ce qui a échappé de la bouche de Claire -qu'elle avait du mal à avouer et à s'avouer elle-même- c'était "qu'est-ce que vous pouvez faire pour nous faire rêver", ce que Mitterrand faisait avec tant de maîtrise
Et précisément, c'est lorsque tu as élevé le débat en parlant de philosophie et d'histoire que tu as été le meilleur!

antennerelais

@ Marie France Lomanski 21/11/2009 à 22:27
Lorsque Peillon s'est rangé derrière Royal au congrès de Reims, cela faisait déjà un bout de temps qu'il s'était fait "reconnaître" ! A tel point que beaucoup pensaient et espéraient que ce serait lui, et non pas Ségolène, qui se déclarerait candidat au poste de 1er secrétaire.

Marie France Lomanski

Je ne suis pas certaine que le concept de cette émission puisse fonctionner tant il dépend des interlocuteurs et ne vise qu’à faire connaître (d’un peu plus près) un personnage politique …nous nous approchons de la peopolisation que vous dénoncez par ailleurs.
J’ai été surprise de vos remarques sur F Coppé, concernant sa présence sur les plateaux télé lors d’élections. J’ai pour ma part très souvent vu S Royal lors de ces soirées avec un comportement bien plus intelligent, sans langue de bois, ni triomphalisme.
Vous parlez de vos proches vous incitant à vous mettre plus en avant, est ce pour cela que vous avez eu des propos aussi durs envers Ségolène Royal ? Comment pouvez-vous renier ce pour lequel vous vous êtes battus ces dernières années ? Celle qui vous a justement aidé à faire connaître vos capacités intellectuelles ?
Aurez-vous le courage de reconnaître cette erreur et de vous en excuser ?
J’ai pu voir dans le canard enchaîné de cette semaine une caricature très parlante, avec pour légende « C’est moi qui ai fait la cuisine…et tu ne m’invites même pas à déjeuner ! »
Cordialement.

Nicolas du 83

Mr Peillon
Bravo!
Bravo pour votre haute idée de la politique et du projet historique que devrait porter la Gauche.
Je suis de très prêt chacune de vos interventions.
Ce qui s'est passé à Dijon est un épiphénomène du PS.
Votre réaction était adaptée au manque de gloire qu'a représenté la venue inopportune de l'ex-candidate.
Continuez,car pour un jeune enseignant historien et citoyen engagé comme moi, vous représentez l'espoir d'une politique et d'une Gauche vertueuse et républicaine.

antennerelais

Captivant, comme toujours.

pas digne de vous Mr Peillon

Vincent Peillon dont la valeur intellectuelle n’est pas contestable, a tenu des propos réitérés et inexcusables, d’autant plus de la part d’un socialiste qui nous représente tous au parlement européen.


« Psychiatrie lourde, fascisation » et j’en passe...


Quel mépris, quelle misogynie, quelle bassesse !


Il parle ici d’une Présidente de Région socialiste dont le bilan fait honneur à toute la gauche. Une candidate qui ce dimanche 15 novembre, lançait sa campagne pour 2010 au milieu de + de 1000 militants enthousiastes et déjà opérationnels et de quasiment tous les élus de sa région soudés autour d’elle.


Le fait qu’aucune grande figure du PS n’ait dénoncé la fureur dévastatrice de Peillon, en particulier la première secrétaire qui lâchement, préfère regarder ailleurs montre malheureusement l’effondrement moral qui a gagné la direction de ce parti. Direction issue il y a un an d’une élection frauduleuse acceptée sans état d’âme par les cadres du parti au mépris des militants qui les ont placés là où ils sont.


Si l’on peut contester les choix politiques et les méthodes de Ségolène Royal, les dérapages verbaux de Peillon deviennent une tache ineffaçable sur l’ensemble du Parti Socialiste.


C’est tellement facile d’insulter Royal, c’est même devenu un sport national, et ceux qui tels Aubry, Moscovici ou Hollande et les autres, s’en lavent les mains tout en ricanant d’aise, ne valent guère mieux que celui qui profère les insultes.


Franchement, j’avais déjà honte du chef de l’état, aujourd’hui, j’ai honte pour mon parti et pour mon pays qu’un tel déchaînement soit possible contre la femme qui, elle, a réussi à porter la gauche au second tour de l’élection présidentielle de 2007 contre toute la droite et l’appareil du parti.


La meute n’est pas belle à voir, les français la voient et ils n’aiment pas ça


Quant à la chaire à canon militante, je crains qu’elle ne se mutine et n’aille plus au combat.

Les déclarations haineuses de Vincent Peillon doivent être clairement désavouées par nos responsables politiques.

Yvette Ferrand

Secrétaire fédérale aux Droits Humains PS37

Membre d’EAG

Responsable du comité local DA37

laure09

Vous critiquez l'attitude de S.Royal tendant à la peopolisation de la politique et vous allez même plus loin en déclarant sans nuance envers une personne que vous défendiez avec ferveur, il y a peu, que cette attitude favorise la fascisation de la société française !
Rien que ça ! A droite, ils doivent boire du petit lait en vous écoutant proférer vos insultes...
Et que faites vous ?? On pourrait attendre de vous que vous ne vous fourvoyez justement pas dans ce travers que vous dénoncez !

Eh bien non, comme un débutant, vous tombez dans le panneau de la télé réalité qui est bien un élément de la peopilasation de notre sociéte...
J'en suis effarée car je vous pensais plus au fait des choses.

Stéphane

j'ai trouvé votre intervention très pertinente. Je suis moins âgé que nous mais je me souviens de R. Barre présentant de graphiques sur des cartons lors d'émissions politiques avec le logo de INSEE -Aujourd'hui il est rare de voir quoique ce soit d'étayer, d'expliquer. L'école au centre de la société c'est un projet. Il faut continuer votre travail car vous au moins vous travaillez. quant à votre altercation avec Ségolène je n'y vois qu'un juste retour de bâton de l'ouvrier des idées face au patron ou plutôt la patronne, qui n'a pas et depuis longtemps remis les mains dans le cambouis

SoDem

Marius,

Etes vous sur que ce n'est pas Royal qui se suicide complêtement?

Je pense tout au contraire qu'isoler complêtement Mme Royal est une chance pour la gauche car si elle survit, elle ne supportera jamais que quelqu'un d'autre qu'elle puisse représenter quoique ce soit et elle fera, comme elle vient de faire, tout pour couler ce qui n'est pas elle.

Marc - PS 44

Rien de très surprenant, mais plutôt sympathique et intéressant. Comme toujours, le discours est clair, rigoureux, carré, convaincant.

Par contre il reste pas mal de choses à manger sur la table.

Finalement, plus intéressant qu'un entretien avec un journaliste, car les "interviewers" n'étaient pas là pour se mettre en valeur. Le temps de d'exprimer, ça n'est pas si fréquent. La question ici n'était donc pas "à domicile" ou pas, mais le choix des questions et le temps donné pour discuter.
Ceci révèle, une fois de plus, que les journalistes ne posent pas des questions intéressantes, connaissent les polémiques mais guère plus (sauf les questionneurs du "rendez-vous des politiques", qui sont d'ailleurs plutôt des universitaires.

Quant au ton informel, il était "de bon ton", l'essentiel étant de ne pas tomber dans la grammaire volontairement incorrecte que Sarko emploie quand il visite les usines.

cincinatus

Mr Peillon,

J’ai bien aimé votre intervention même si on peut penser que les personnes rencontrées sont, déjà, d’un certain niveau sinon social du moins culturel. Certes, la société française ou autre est diverse et variée mais, la société française, c’est aussi ces personnes rencontrées.La prochaine fois, tentez plus...difficile..vous n'avez rien à perdre.

En peu de temps, vous analysez les « tares du temps présent » et, par votre attitude et avec le recul possible dans ce genre d’émission où les minutes ne vous sont pas « comptées » vous redonnez de la noblesse à ce monde auquel, en ce qui me concerne, je ne crois plus. En revanche je crois aux hommes....

Je me reconnais un certain nombre de points communs avec vous, dans votre manière d’appréhender les choses. Je ne suis pas certain que votre (« notre ») espèce soit en voie de disparition. Certes, dans notre « société du bruit », c’est à celui qui crie le plus fort et, à ce jeu là je ne crois pas que vous gagneriez. Cependant, vous avez tout intérêt, ne serait-ce que pour votre équilibre personnel, à rester fidèle à vous-mêmes car comme disaient les anciens : « In medio stat virtus ». Courage!!!

Amicalement

herve

MR Peillon j'avais beaucoup d'estimes pour vous et je ne renie pas votre talent mais croyez le ou non, vous avez perdu beaucoup de points par vos propos. Ils ont été si violents que l'image qu'on aura de vous desormais sera celui semblable à FREd Lefevre.Vous avez craqué comme un debutant,alors que par votre silence ce sont vos proches qui se seraient occupés de mme royal.Quand je regarde les images de l'arrivé de mme royal à la reunion de DIJON je constate FRANCOIS REBSAMEN, JEAN LOUIS BIANCO, mr BERGER, et de nombreux militants vont à sa rencontre et tres heureux d'ailleurs de la voir et vous etes le seul representant PS qui l'evite.Dont je deduis que vous aviez ou avez un probleme personnel avec mme ROYAL et comme par hazard l'occasion est arrivé ce jour là, et pendant quelque jours, vous qui, si discret et sage refusez la polique spectacle avez livré un spectacle d'insultes au medias qui en voulaient et en veulent encore.Si vous voulez un conseil mon cher VINCENT, faites vos escuses aux militants et mme ROYAL afin que votre talent et votre parole ne soient pas noyés par une caricature de" l'homme qui insulte et dit des mots blessants quand il est dos au mur". merci

Marius

M. Peillon, j'ai beaucoup d'estime pour vous, mais je suis déçu de la manière dont vous vous êtes suicidé politiquement. Comme c'est triste pour nous qui souhaitions votre émergence au PS... Dommage.

Je ne soutiens absolument pas Mme Royal, mais je déteste toute forme d'injustice.

Bon vent a vous.

Cordialement.

Marius (de Paris)

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