« Vincent Peillon : "C'est une crise, non pas de l'identité nationale, mais de la République" | Accueil | Vincent Peillon sur France info : "Nicolas Sarkozy nous ramène avant la Révolution française !" »

08 décembre 2009

Commentaires

un autre


Pourrait-on ecrire une tribune plus interessante ?

1- pas celui de l'identité nationale mais celui du contrat social.Il y a toujours eu de l'immigration en France (les italiens et polonais dans les années 20 et 30), les portugais dans les années 70 et 80...
et un 'probleme' d'intégration. Mais l'intégration fonctionnait car le pacte social fonctionnait(tant bien que mal parfois).
Aujourd'hui, le pacte social francais il a des bleus à l'ame... mais aussi au corps.

2- La dynamique de la société francaise (ce que certains appellent l'ascenceur social).
Aujourd'hui plus que dans les années 70 ou 80, mieux vaut etre bien né que faire des études.
Emploi, acces a la propriété, reconnaissance du mérite, discrimations, sont les facteurs pour permettre une société plus dynamique ou entrepenariat et opportunités d'évolution (en particulier professionnelle) sont au coeur du probleme (pauvreté, chomage, clivages sociétaux, élite passéiste)

3- Le positionnement économique de la France.
Les faiblesses sont connues: peu d'innovation, faiblesses des TPEs/PMEs a l'export, peu de jeunes pousses technologiques a fort potentiel(combien de sociétés de moins de 20 ans au CAC40?)

4- Comment mieux adapter (sans braquer et le casser) l'Etat Jacobin et conservateur a une société plus complexe, aux nouvelles technologies (en particulier l'informatique et ses gains de productivité) et une économie qui change rapidement et plus vite que la pensée d'énarques de 55 ans (je schématise).

A 37 ans, je ne trouve pas que le débat francais a beaucoup évolué depuis 20 ans... il s'est sclérosé, simplifié, caricaturé et surtout politisé...

Et les responsables ne sont pas les émigrés ou les jeunes des banlieues, mais ses élites blanches, issues de ses villes, éduquées et diplomées qui en leur grande majorité fonctionnent sur un modele de caste (seuls en France on utilise explicitement un terme comme 'Grandes Ecoles classe A' comme critere de recrutement).

Donc voici en quelques questions simples comment je voudrais voir la France débattre... sans vouloir nous chanter la rengaine de la France Eternelle, de l'arbre de la Liberté, de la Laicité et des illustres aieux (comme a tant aimé à le faire notre président et ses conseillers).

Laissez Camus, Jaures et tous les autres qui doivent (j'espere) penser la meme chose que moi où ils sont.

Cordialement,

Un autre
(diplomé, 37 ans, blanc)

J Neilz

Mr Peillon,
Ne vous étonnez pas après de tels propos que des Suisses votent comme ils l'ont fait, et que bientôt de nombreux français en feront autant.
Les politiciens et intellectuels nous bassinent de grands discours parfaitement utopiques et en décalage complet avec la société française. Ils n'ont pas encore compris qu'un senttiments de saturation prenait place, alimenté par une situation économique dont les français ne sont pas responsables pas plus que les gouvernements auquels vous essayez de faire porter le chapeau. La gauche française a cessé de passionner vos compatriotes depuis qu'ils l'ont vu à l'oeuvre dans toute son impuissance et son manque total de réalisme.
Aussi je vous invite à écouter les français, non pas la minorité beuglante, mais surtout la majorité silencieuse.

Pierre Dupuis

Cher Vincent,
l'amalgame que tu épingles, et dénonces à juste titre n'est pas une erreur de logique, mais parfaitement délibérée, fruit d'un savant calcul "communicationnel". La logique de l'enracinement dans une tradition, un passé, est en effet le schème de la pensée réactionnaire, depuis la réaction romantique aux Lumières jusqu'aux héritiers de Maurras. L'identité est héritée, et le passé nous définit d'abord, pour ces gens-là. Par opposition, les sociétés démocratiques posnt que l'individu se construit lui-même, via un fécond arrachement vis-à-vis des héritages qui sont les siens. Logique de l'identité, aliénante, versus bréviaire de la liberté, donc. Il faut choisir son camp, là-dedans.
Au-delà de ce rappel, reste que, tu le sais, toute une tradition issue de la phénoménologie (dont Merleau, que tu connais), tente de penser une articulation entre héritage et liberté, entre enracinement et arrachement, entre tradition et modernité. Reste encore que la priorité doit rester à la figure de la liberté, si l'on ne veut pas solder la démocratie elle-même!
Saokozy et Gaino ont choisi une autre voie : celle de l'embrouille idéologique permanente, afin seulement de ratisser des voix. Comment apparaître libéral, tout en faisant des clins d'oeils aux électeurs lepéniste. Ambiguité coupable, et qui ouvre un boulevard au pire... Climat délétère, discours visqueux, marécages idéologiques, et empuantissement de notre oxygène...
Pierre Dupuis
www.causeco.fr

marc

C'est le retour à l' obscurantisme le plus total !!! Y en a marre ...

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

AGENDA

Organisations

  • Site officiel du Parlement européen
    Parti Socialiste Européen (PSE)
    Groupe socialiste au Parlement européen