« Vincent Peillon et Olivier Ferrand dans Libération : "Le péché fiscal de Nicolas Sarkozy" | Accueil | Vincent Peillon invité du Grand Jury : "Nous avons besoin de remettre dans la vie politique, le sens du long terme et de l'intérêt général" »

07 décembre 2009

Commentaires

Philippe

excellent commentaire précédent:
la crise a parfaitement mis en lumière les positions des uns et des autres:
celles de la droite, qui tente de limiter les dégâts pour ses avantages en tout genre. Il était intéressant d'entendre les commentaires d'un banquier de la city, après la décision de Gordon Brown de taxer les bonus des traders (pour un an seulement!). Le dit banquier s'outrait d'une décision inutile, préjudiciable et sans effet réel selon lui. Le triste de l'affaire est que la droite va revenir en force en Angleterre -selon les sondages- et s'empressera d'effacer cette timide tentative pour améliorer les choses.
celles de la gauche qui a parfaitement identifié les faits, mais qui pour l'instant ne peut se prévaloir que du ministère de la parole, qui n'est pas tout à fait inutile, car la force de l'opinion publique est plus grande que certains le croient à la direction des banques et des hedge funds ou chez les avocats d'affaire qui s'évertuent à proposer à leurs clients fortunés les moyens d'échapper à l'impôt.
Et puis il y a Nicolas Sarkozy, espèce d'OVNI au sein de la droite qui veut -je le crois sincère- réformer le capitalisme financier, mais qui ne pourra jamais le faire, car ceux qui le soutiennent l'en empêcheront.
A nous de montrer aux braves gens de situation modeste qui le soutiennent encore qu'ils se trompent et qu'ils doivent nous rejoindre

Dominique Catteau

A tous les candidats de gauche


Dites-le !

Dites la vérité la plus totale aux gens, c’est le seul moyen de les réconcilier avec les élections et donc de vous faire élire. Car il faut que ce soit sans illusion, sinon le retour est terrible.

En conséquence dites-le publiquement que les gouvernants, quel qu’ils soient, ne peuvent pas tout. Que le monde désormais est gouverné réellement par la haute finance internationale et que tous les gouvernants doivent plus ou moins s’y soumettre, que les vrais dirigeants sont à Davos et non à Washington, New-York, Bruxelles ou Paris.

Mais dites aussi, qu’à partir de là, et contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la gauche et la droite, ça ne revient pas au même.

Dites que la droite, qui collabore avec cette haute finance, a tout intérêt à faire diversion sur la vraie réalité, à nous monter les uns contre les autres pour occuper les esprits, et à faire croire que les responsables de tous nos maux sont les chômeurs, les fonctionnaires ou les musulmans…

Dites enfin que la gauche, bien que fatalement soumise aux pressions de ceux qui tiennent les crédits, veut néanmoins faire tout ce qu’elle peut pour être du côté des gens, pour modérer la brutalité de l’exploitation économique, pour tempérer les iniquités et freiner autant que possible les injustices.

Non, même sur fond d’impuissance ou de puissance toute relative, nous le savons trop bien aujourd’hui, la droite et la gauche, ça ne revient pas au même.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

AGENDA

Organisations