Lors de l'émission Mots Croisés, présentée par Yves Calvi, sur le thème de l'identité nationale, Vincent Peillon échange avec Gerard Longuet (UMP), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Bruno Gollnisch (FN), Christophe Barbier (L'Express) et Dounia Bouzar (anthropologue).
Retrouvez l'émission en cliquant ci-dessous :
à Scholl,
Quand vous avez de gros reproches à faire à quelqu'un, je ne pense pas que vous restiez calme, quel que soit ce que vous reprochez. Je ne pense pas qu'il y ait d'hystérie : ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais fâché contre une personne dont le comportement vous heurtait.
Par ailleurs, vous pouvez ne pas trouver les propos de Gollnish choquants, mais c'est un autre problème. En ce cas, assumez vos positionnements politiques xénophobes plutôt que de parler d'hystérie à tort et à travers.
à Laurent,
Je ne suis pas certain qu'il faille tolérer ce que l'on croit être intolérable. C'est signe de courage de ne pas le faire.
Par ailleurs, on peut défendre avec véhémence des points de vue modérés. Arrêtons de penser que la modération c'est la mollesse : vous faites passer la forme pour le fond. Non, le fond peut-être modéré (c'est le cas du positionnement de Peillon, je crois) au moment où la forme utilisée pour le défendre est sévère.
Je trouve que c'est une bonne chose la sévérité de la modération : Démosthène condamnait la mollesse (rathumia) des Athéniens face à Philippe de Macédoine. Le résultat de la mollesse fut la conquête. Je ne crois pas que quand Démosthène était extrêmiste quand il demandait à ses concitoyens avec véhémence de défendre leur pays.
Rédigé par : SPQR | 11 décembre 2009 à 22:42
Très bonne réaction face au représentant du Front National.
Vous avez eu raison de réagir face à l'argument des 10 millions d'immigrés qui, dans le discours de ce dernier, ne laissait aucun doute quant au sous-entendu raciste.
Ce chiffre, supérieur à l'accroissement de la démographie française entre 1968 et 1999 en ce qui concerne l'ordre de grandeur, était non seulement absurde... mais une réelle provocation qu'il ne fallait pas laisser passer.
Rédigé par : David78 | 10 décembre 2009 à 01:01
Oui émission décevante. Vous qui êtes d'habitude modéré et prudent vous êtes laissé allé à l'injure. Affronter durement quelqu'un d'extrême-droite, c'est normal, l'insulter et le toiser est contre-productif. Ca le fait passer pour une victime d'autant qu'il n'a pas été condamné et est donc réputé innocent de ce dont vous l'avez accusé imprudemment.
Il y a suffisamment d'arguments valables, et vous êtes suffisamment brillant pour ne pas avoir à tomber dans ce genre de procédé qui bénéficie au final plus à la cible qu'à l'attaquant.
Rédigé par : Laurent | 09 décembre 2009 à 09:03
Vincent PEILLON s'est montré tres courtois et a été parfait face au FN gollnisch !!!
Aucun sectarisme ...d'ailleurs de la part d'un philosophe ce serait parfaitement étrange !!!
Il défend avec beaucoup de conviction les idées républicaines auxquelles il croit ...ceci n'est que pure vérité !
Rédigé par : marc | 08 décembre 2009 à 23:16
@ R.Landau 18H07
"Vous n'avez fait qu'empêcher de parler vos contradicteurs."
Je viens de visionner l'émission et n'ai pas du tout constaté ce que vous avancez. On peut quand même reconnaître que Peillon a été très strict face à Gollnisch.
Rédigé par : antennerelais | 08 décembre 2009 à 22:55
je croyais ne pas trouver pire que mélanchon dans l'hystérie gauchiste eh bien si!
Rédigé par : scholl | 08 décembre 2009 à 19:21
Militant socialiste depuis 30 ans, je dois vous avouer que j'ai été très déçu hier de vous voir débattre de la manière dont vous l'avez fait. Etre socialiste c'est savoir écouter l'autre. Vous n'avez fait qu'empêcher de parler vos contradicteurs. J'espère que vous changerez vite de cap si vous voulez devenir premier secrétaire du PS. On ne gagne rien à passer pour des gens sectaires, surtout en ce moment.
Rédigé par : R.Landau | 08 décembre 2009 à 18:07