À moins d'un mois et demi des élections européennes, alors que l'UMP n'a toujours ni liste ni programme, Nicolas Sarkozy vient une nouvelle fois de prouver le mépris qui est le sien pour les Français. Alors que nos concitoyens attendent des réponses fortes pour pouvoir faire face à la crise économique et sociale qui les frappe de plein fouet, le chef de l'Etat tente une énième diversion pour éviter tout débat sérieux sur son bilan et ses orientations européennes, en réveillant le serpent de mer de l'insécurité à l'occasion de son déplacement à Nice. La ficelle est grossière. Nicolas Sarkozy a trouvé aujourd'hui une bien triste et cynique manière de fêter l'anniversaire du 21 avril.
Tout porte à croire que M. Sarkozy voudrait à l'occasion de ces élections européennes nous interpréter un mauvais remake du scénario du 21 avril, mais les Français ne doivent plus être dupes. Président depuis 2 ans, Ministre de l'intérieur pendant presque 5 ans depuis 2002, cette manœuvre électoraliste grossière résonne au contraire pour la droite comme l'aveu de son propre échec. La droite et Nicolas Sarkozy doivent répondre de leur bilan en matière de sécurité, et notamment de l'augmentation avérée des atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes. Ce ne sont ni une politique du chiffre factice, ni l'autosatisfaction présidentielle qui permettront aux Français de retrouver la sécurité.
Les Français doivent aussi mesurer à quel point, outre le démantèlement de la police de proximité et des politiques de prévention, la politique de casse économique et sociale, de provocation verbale et d’injustice conduite depuis deux ans par Nicolas Sarkozy contribue à un climat de tension qui exige, pour être apaisé, de fortes inflexions de sa politique. Ne laissons pas Nicolas Sarkozy et l’UMP priver les français du grand débat démocratique dont nous avons besoin à l’occasion des élections européennes.
Vincent PEILLON
Pas de critiques..pas de critiques vous êtes marrant Thibaud , trouvez normal que la maison de C Clavier en Corse soit surveillée en permanence par 15 gendarmes? Qui paie ? Vous et moi, et moi je n'ai pas envi que mes sous soit dilapidés de cette façon.
Rédigé par : Lucie | 24 avril 2009 à 13:55
Monsieur Peillon,
Vous critiquez à juste titre le Président de la République et vous avez raison de pointer l'échec de la droite en matière de sécurité. C'est plus utile que de critiquer Ségolène Royal comme vous l'avez fait sur Europe 1 ! Tous les socialistes qui se livrent à ce jeu détestable font le jeu de l'UMP et de M. Sarkozy !
S'agissant de l'Europe, on aimerait savoir quel est le projet réel des socialistes. Peut-on réellement réorienter la construction européenne alors même que vous avez, avec vos camarades, approuvé le Traité de Lisbonne dont l'inspiration est néo-libérale et dont les principes sont largement dépassés par la crise ?
Maël
Rédigé par : Maël | 23 avril 2009 à 00:40
Désolé si je suis un peu hors sujet, mais voici un…sujet d’une brûlante actualité.
(Copie de mon dernier billet blog)
REVOLUTION ? A BABORD TOUTE !
Petit rappel pour les personnes qui n’ont pas exercé dans le noble art de la marine : babord, c’est gauche, et tribord, c’est droite. Comme dans le mot « batterie », disait la capitaine Haddock.
Pour éviter…les violences qui accompagneraient une véritable révolution, il reste la porte étroite de la révolution pacifique : le vote à gauche le 7 juin !
D’extrême urgence. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est Dominique de Villepin, ancien 1er ministre, qu’on ne peut pas soupçonner de concussion avec la gauche ni d’être le Lang de la droite
Enfin, il ne demande pas explicitement de voter à gauche…mais il a insisté sur la réalité d’un « risque révolutionnaire en France ».
Voir ci-dessous, c’est édifiant :
Alors que les mouvements de salariés menacés de licenciement se multiplient, Dominique de Villepin a estimé qu'il existait «un risque révolutionnaire» en France.
«Ce n'est pas seulement de l'inquiétude mais de la colère qui peut prendre des formes violentes», a assuré l'ancien Premier ministre lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, dimanche. «Personne ne peut accepter les séquestrations de patrons et la violence. Mais il faut prendre au sérieux ce désespoir et prendre des mesures exceptionnelles».
Face à cette «situation difficile, voire dangereuse», Dominique de Villepin a pointé du doigt la politique du gouvernement…
Les liens (pour voir la suite) :
Villepin: il existe «un risque révolutionnaire en France»
Libération - Il y a 2 heures
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre (UMP), estime qu'il ya «un risque révolutionnaire» en France, où une «forte colère s'exprime» dans le domaine ...
Villepin : "il ya un risque révolutionnaire en France" Europe1
Crise : Villepin met en garde contre «un risque révolutionnaire» Le Parisien
Une situation révolutionnaire … Blog Le Monde
http://www.liberation.fr/politiques/0101562865-villepin-il-existe-un-risque-revolutionnaire-en-france
Rédigé par : Gérard Eloi | 22 avril 2009 à 14:14
A quoi sert l'Europe ? Malheureusement, nous n'en connaissons que les mauvais côtés: bureaucratie, subventions pour certains et réglementations qui nous privent de notre liberté. Pas d'Europe sociale et nous en voyons les effets pervers. Peut être même une volonté de "laisser aller" puisqu'il était bien difficile d'aligner tant de pays si différents.
Une belle chose, très mal mise en place.
Alors nous attendons les arguments pour nous aider à comprendre et nous convaincre...
Malheureusement, la gauche reste sur ses critiques internes!
Cordialement.
Rédigé par : Marie France | 22 avril 2009 à 01:07
Décidément le Président de la République est un habitué du "remake politique". Il ne veut pas, à contrario des différents dirigeants des états de l'U.E voir la réalité sociale dans le pays.
Alors que les nations européennes mettent en place le contrôle de l'état sur les établissements bancaires, il accorde des cadeaux fiscaux aux spéculateurs, aux grands patrons à grands coups de parachutes dorés tout en clamant que c'est un scandale. Quelle hypocrisie, quelle dédain pour un monde ouvrier frappé de plein fouet par une crise sans précedent.Il faut que ce premier mai soit un symbole très fort. Une mobilisation de toutes et tous est primordiale; les partenaires sociaux, les formations politiques, le monde du travail dans toute sa diversité,le privé comme le public. Face à tant de mépris de la part du gouvernement le plus libéral et anti social que la France ait connu il faut une mobilisation sans faille afin de défendre les droits de tout un chacun. C'est possible.
Rédigé par : Jean-Pierre | 21 avril 2009 à 22:13
Vous ne pouvez vraiment pas vous empecher de lancer une vacherie sur le Président de la République. Dommage vous aviez montré que vous pouviez etre une personne bien en critiquant la bravitude pour ses dernieres conneries
Rédigé par : Serge | 21 avril 2009 à 18:43
Alors M Peillon, vous répondez à Sarko en vous mettant à son niveau. Il est attérant de devoir commenter cet abaissement du débat politique au lieu de parler des vrais problèmes comme le fait S Royal.
Rédigé par : marcel | 21 avril 2009 à 17:26
bonjour je suis entièrement d'accord avec vous mr peillon sarkozy fait diversion et comme d'habitude il divise les français les uns contre les autres merci de vous opposer à lui si vigoureusement nous avons besoin de gens come vous
Rédigé par : julien | 21 avril 2009 à 17:21
Pitié,
moins de critique et plus d'idées...
J'ai l'impression que toute l'énergie de l'opposition (déjà très affaiblie par les médias) passe dans des critiques sans fin du gouvernement, sans aucune contre proposition.
De grâce Monsieur Peillon, profitez de votre blog pour faire passer des idées, des propositions et non pour faire une énième critique de N.S dont l'incompétence n'est pas à démontrer.
Proposez pour mieux contrer, merci.
Rédigé par : Thibaud | 21 avril 2009 à 15:02
M Peillon, Vous semblez oublier que les elections europeennes n'ont jamais été bonnes pour nicolas sarkozy et le RPR.
1994, Pasqua et villier font 12 % et le FN 10 %
l999 Nicolas sarkozy se prend une giffle, et ait devancé par Pasqua !
Bayrou fait 9 seul le FN fait 5 %
En 2004 ca n'est toujours pas glorieux
16% pour l'UMP
et vous voudriez que Sarkozy fasse la pub d'une élection où il s'est toujours pris une rouste...
Il faudrait peut être le rappeler !
Quand au débat démocratique, n'oublions pas de rappeler à celui qui fut le ministre de l'intérieur que le bouclier fiscal a également des conséquences sur le recrutement d'hommes et de femmes dans les effectifs de police/gendarmerie.
Entre faire des cadeaux fiscaux aux amis et embaucher du personnel .
Nicolas Sarkozy a choisi.
Rédigé par : florent | 21 avril 2009 à 14:47