Vincent Peillon s'explique ce matin sur Europe1, rue89 et Franceinfo.
- Cliquez ici pour écouter son interview sur France info.
- Cliquez sur la vidéo pour écouter un extrait de l'entretien à Europe1.
- L'eurodéputé socialiste a aussi détaillé ses motivations à Julien Martin pour Rue89 :
« Nathalie Saint-Cricq [la rédactrice en chef] m'appelle la première fois vers le 15 décembre. Elle me propose de participer à un débat dans “A vous de juger” sur France 2 sur l'identité nationale, ce que j'accepte. Une semaine après, je découvre dans Le Parisien qu'il s'agit en réalité d'un match Besson/Le Pen. Immédiatement, je comprends ce qu'ils veulent...
Mon collaborateur apprend ensuite auprès de quelques journalistes de la rédaction de France 2 qu'il connaît que je serai relégué en deuxième partie d'émission. Je trouve cela accablant, d'autant que personne ne me dit rien. Je ne l'ai su officiellement que ce [jeudi] matin, de la bouche d'Arlette Chabot, qui m'appelle et qui me dit : “Voilà quel est le programme.”
Mais j'avais pris ma décision depuis plusieurs jours. C'était préparé avec quelques uns. Je voulais qu'il y ait un incident. Il fallait que ça fasse un peu scandale. Je ne voulais pas qu'ils se rabattent sur un autre socialiste. La France doit s'arrêter de s'enfoncer dans la terreur. Eric Besson est en train de nous faire une catastrophe.
Que l'on débatte de la France, c'est un très bon débat. Que l'on débatte de l'identité nationale, une fois que le débat était ouvert, il le fallait bien. Mais il n'est plus possible de débattre en ces termes, et dans une émission où il n'y a que trois formations politiques représentées.
Ils ont voulu faire cautionner par un socialiste un débat qui n'est même pas un débat entre l'UMP et le FN, mais un débat entre Eric Besson et le FN. Il ne faut pas confondre Eric Besson et la droite républicaine. Les trois derniers premiers ministres de droite, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin, ont tous trois demandé à ce que s'arrête ce débat xénophobe et raciste. »
Sarkozy sur TF1, ce sera bientôt TOUTES LES SEMAINES !
Youpi, youpi, tralala !
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Rédigé par : 2015 | 25 janvier 2010 à 22:45
Merci Vincent pour ce coup de pied donné dans la fourmilière... A voir l'agitation du bocal médiatico-politique (car ne nous y trompons pas : Chabot, Duhamel et consort, malgré leurs dénégations, sont des politiques qui ne s'avouent pas !), je crois que vous avez visé juste ! Ah le courroux de M.Duhamel ! Ah la voix étranglée d'indignation de M. Apathie ! J'en redemande... Plus sérieusement, je vous soutiens dans cette affaire en espérant (ce qui est je crois votre souhait) qu'elle n'en reste pas à un niveau politicien mais qu'elle permette un vrai débat politique et une prise de conscience sur ce qu'est devenu le service public de l'information. Moi qui balance encore entre le Front de Gauche et l'initiative tentée par R.Hue, je suis heureux de voir qu'au PS, on est encore capable de taper du poing sur la table et de refuser les règles d'un jeu faussé d'avance. Continuez à être offensif, et sur tous les terrains. Dommage que le soutien de vos camarades se soit fait si discret, voire que certains se rangent encore du côté des aboyeurs...
Christian H.
Rédigé par : Christian Hoerner | 25 janvier 2010 à 18:23
je serai bref Vincent,merci et continuez.Le service public est en GRAND DANGER.
Quant à Arlette Chabot indépendante,j'en pleure encore.
Rédigé par : André | 25 janvier 2010 à 17:54
Bravo et respect Monsieur Peillon pour votre courage et votre dignité. sachant le risque pris (boycott futur des médias et surtout du service public ?) il est important que tous les vrais démocrates vous soutiennent : votre "mensonge" vous honore, Messieurs Duhamel et Apathie se déshonorent en direct sur Canal + : jouer les outrés leur va bien au tein qu'ils ont de moins en moins rose... Et si seulement votre démarche pouvait alerter les journalistes de France 2 sur les dégâts causés par Dame Chabot depuis qu'elle dirige l'info... Continuez de ruer dans les brancards et de refuser l'ignominie. Merci à vous !
Rédigé par : Jean-Noël Chaumont | 25 janvier 2010 à 16:06
félicitations Mr Peillon
dans quelques semaines, la gauche gagnera les élections régionales, c'est sûr. il ne lui restera plus qu'à profiter du delai que cette victoire lui donnera pour se préparer à affronter les dérives xénophobes avec courage et détermination . parmi les dérives , il y celle des mots qui ont parfois perdu leur 'dignité', et qui s'infiltrent dans les discours des hommes politiques de droite comme de gauche. s'opposer à leur dévoiement est une nécessité politique absolue, et une des manières les plus efficaces de le faire est de refuser de les entendre.
Rédigé par : pacton | 23 janvier 2010 à 23:07
C'était votre droit de refuser le débat , mais votre devoir de respecter le téléspectateur. Il y avait d'autres façons de le faire.
Cette attitude ne vous grandit pas et montre bien l'état d'esprit de bien des hommes politiques d'aujourd'hui
Rédigé par : Bouliong Marcel | 21 janvier 2010 à 18:28
C'est vrai que le débat n'était pas équitable ... c'est ça le seul scandale ...
Rédigé par : AVE | 20 janvier 2010 à 12:10
Légitime défense. Vous avez été jusque récemment discret, courtois, bon camarade, un coup de sang fait du bien. Depuis quelques mois, je me demandais pourquoi vous ne vous mettiez pas plus en avant.
Il va falloir mettre au repos l'intarissable hurleur A.DUHAMEL qui pense détenir toutes les vérités ; il est insupportable dans les débats, et agresse comme un chien hargneux à qui l'on a chipé son os. Les journalistes acquis aux méthodes du pouvoir ne voient pas qu'ils y perdent leur autonomie de penser, de juger, d'agir, et se jettent sur tous les sujets que leur lancent les détenteurs du pouvoir, qui eux, ne se gênent pas pour faire et dire dans un style des plus méprisants.
Les élus socialistes doivent économiser leur énergie, ne pas suivre les bandes d'excités, s'atteler à l'élaboration d'une stratégie et d'un projet au plus près des nécessités humaines.
Bravo, Monsieur PEILLON.
Rédigé par : FERRE Geneviève | 17 janvier 2010 à 19:20
Allez, soyons pondérés, le procédé est discutable, MAIS si vous n'aviea pas fait çà moi qui ne'aurait pas regardé de toute façon ce débat j'aurai entendu sur toutes les radios (mon seul média d'info) les commentaires et avis de Mme Le pen et de M. Besson : là grâce à vous personne n'a su ce qu'ils s'étaient dit : chapeau ! Merci! bravo ! TOus des hypocrites ceux qui ne veulent pas de ce débat indigne et qui ne vous saute pas au cou pour ce beau coup.
Sans compter que cela a montré (ce n'était probablement pas votre intention) la grande complicité des média avec ce pseudo débat qui fait vendre.
Il y a des tas de choses qui me gênent dans votre ligne politique depuis quelques mois, mais justement je trouve que le votre culot dans cette affaire permet de poser quelques vraies question : re bravo
Rédigé par : Jacques Victor Loquin | 17 janvier 2010 à 18:06
J'ai honte pour les journalistes qui participent chaque jour au bruit de fond mi informatif mi xénophobe, sur les radios à la télé ou dans les journaux. Ce sont ces même gens qui ont le droit d'incriminer une personne pour mensonge et de s'offusquer des moyens qu'elle emploi pour faire valoir ses idées sur un terrain équitable. L'émission d'Arlette Chabot, si elle avait au départ pour objectif de créer le débat, a finalement réussi à maintenir le cœur du sujet "identité nationale" dans le giron des questions d'immigration, d'islam compatible ou pas avec "nos valeurs" etc etc. Une personne qui n'a pas tous les éléments pour se faire sa propre idée sur ces questions va naturellement associer dans le futur "identité française" et "problèmes liés à l'immigration". Vincent Peillon n'avait effectivement rien a faire au milieu de ce débat qui aujourd'hui parait a beaucoup de gens, bien suspect. On ne peut plus considérer aujourd'hui que les journalistes donnent tous les éléments aux politiques pour s'exprimer sur le sujet en toute liberté, car les débats sont orientés de manière claire.
Au grand journal j'ai vu un Vincent Peillon mal à l'aise car sûr de ne pas s'attirer l'adhésion de la corporation des journalistes. Quoi qu'en dise M. Duhamel, rares sont aujourd'hui les journalistes soucieux de faire de la véritable information et non un bruit de fond inquiétant pour la France profonde, forcément plus porteur pour l'audimat. Je me demande bien comment se faire entendre sans provoquer directement la machine médiatique, puisque dès lors que l'on joue son jeu on en devient l'instrument. Pour ceux qui avancent un manque de courage de M. Peillon j’avance un argument très simple : a-t-on besoin de courage pour s’exprimer après deux des personnes les plus discréditées de ces derniers mois dans leur politique. (Encore que Marine Le Pen le soit depuis plus de quelques mois).
Je me doute que si ce post était lu sur un plateau télé, je serais accusé de mauvaise foi, de démagogie et de paranoïa, cette manière de faire est devenue habituelle et prévisible (cf. critiques au Grand Journal). Je suis Franc-Comtois de la ville de Besançon, ville plutôt épargnée par le racisme en raison d'un fort brassage culturel, cependant je travaille dans les campagnes environnantes et je serais heureux d'inviter Mme Chabot à venir y recueillir les fruits de son débat télévisé. A plusieurs reprises j'ai du entendre de quelle manière "les bougnoules allaient tous nous bouffer, qu'il fallait faire du ménage" etc etc, ce de la bouche d'enfants de 12 ans, de toute évidence influencés par leurs parents. Il se trouve que je connais bien leurs parents (je travaille dans la même usine), ils suivent avec assiduité ces débats du soir dits "neutres", et en font un écho des plus choquants le lendemain à la pause café. Plus l'on débat, plus ce phénomène devient alarmant.
Je pense qu'Arlette Chabot ou M. Duhamel, aussi bons journalistes soient-ils, ne côtoient que très rarement les ouvriers de la France profonde qui pourtant sont leurs principaux auditeurs. Ils ne connaissent donc pas tous les effets de leurs débats si constructifs, c'est tout le problème.
Rédigé par : Max Bel | 17 janvier 2010 à 16:16
Extrait tiré du blog de D. SHNEIDERMANN, qui résume très bien ma pensée!
"Assez ri. Parlons du fond. Donc, Peillon a menti. J'avoue que depuis deux jours, je tourne autour de la question de savoir si je réprouve ce mensonge ou pas. Ayant le mensonge en horreur, je ne parviens pourtant pas à condamner Peillon. Pourquoi ? Il me semble qu'il faut préciser ce mot de mensonge. Peillon n'a pas menti sur un fait, sur un chiffre, sur un bilan. Il a menti en sachant parfaitement que son mensonge serait, dès le lendemain, au coeur du débat politique. Ce n'est pas un mensonge habituel d'homme politique. Le responsable politique qui ment, dans l'immense majorité des cas, espère bien que son mensonge passera inaperçu, emporté qu'il sera dans le flot de l'actualité. Quand il assure à Chabot au téléphone qu'il sera présent sur le plateau, Peillon, lui, sait bien que le débat portera ensuite sur son mensonge. Il sait bien qu'il devra s'en s'expliquer devant la cléricature. Plutôt que dans le mensonge, on est dans une stratégie politique de rupture. On peut l'approuver ou la désapprouver, je ne vois pas en quoi elle mérite l'excommunication.
Pourquoi ce mensonge-là, en pleine lumière, fait-il grimper Aphatie-Duhamel aux rideaux, plutôt que les habituels mensonges dans l'ombre ? Jamais je n'ai vu Aphatie- Duhamel exprimer la même sainte colère, par exemple, sur les mensonges de Bush et Blair sur les armes de destruction massive prétendûment détenues par Saddam Hussein. Exemple non pertinent, objectera-t-on : contre Bush, ils ont bien dû exprimer à quinze reprises au moins leur réprobation. Alors prenons des mensonges français. Jamais je n'ai vu Duhamie-Aphatel aussi en colère contre un Sarkozy prétendant avoir été à Berlin le soir de la chute du mur. Et Mitterrand affirmant sur le plateau de TF1 que ses prostitués thaïlandais avaient quarante ans ? Et Hortefeux prétendant qu'il parlait des Auvergnats quand il plaisantait sur les Arabes ? Je ne multiplie pas les exemples. Replongez dans le site.
A tous ces mensonges quotidiens, Duhamie-Aphatel offrent leur absolution indulgente. Car avec ces mensonges-là, on reste dans le jeu. Le mensonge de Peillon, lui, casse les règles. Peillon ne joue plus. Il déchire ce qu'ils ont de plus cher : leur agenda. Leur pouvoir immense de décider quels sujets, quels débats, intéressent-les-Français. Ce pouvoir-là leur appartient sans partage. Et pas question, pour un "invité", de s'intéresser de trop près à leur tambouille, à l'évolution inévitable des thèmes et des plateaux, au fil de la préparation. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est un insider, Bruno Roger-Petit, ancien journaliste à France 2. Et s'ils éructent, c'est parce qu'ils sentent, à cet instant, la terre s'ouvrir sous leurs pas.
Reste la demande de démission de Chabot. Là, j'avoue ne pas hésiter. Je ne vois pas bien au nom de quoi Peillon, élu de la nation, n'aurait pas le droit de demander la démission d'une responsable de média, tenant sa légitimité d'un PDG lui-même nommé par cette farce, qui s'appelle le CSA. Peillon ne s'en prend pas à n'importe quelle journaliste faisant son métier de journaliste : il s'en prend à Chabot. A la vérité, il n'y a rien de commun, rien, entre le journaliste haïtien qui trouve la force de déclencher son appareil photo pour témoigner de l'apocalypse, les reporters de France 3 qui sortent des pistes balisées d'Afghanistan pour aller sonder les profondeurs du pays, et la cléricature qui se trimballe en minibus, entre les studios de RTL, de Canal+ et de France Télévisions, pour célébrer les messes ambulantes du pouvoir. Ce n'est que par un immense abus de langage qu'ils ont en poche la même carte professionnelle. Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent"
Par Daniel Schneidermann le 16/01/2010
Rédigé par : anass | 17 janvier 2010 à 12:54
Merci d'avoir mis un peu de lumière sur la "subjectivité" très importante dont France télévision fait preuve en choisissant ses invités politiques de première partie de soirée. Dommage que vous ne soyez pas venu sur le plateau pour expliquer que vous ne resterez pas cela vous aurait donné plus de poids.
Rédigé par : Romain | 16 janvier 2010 à 22:42
M. Peillon, vous avez eu mille fois raison de ne pas participer à cette mascarade de débat ou aucun homme de gauche n'avait sa place. La gauche est aujourd'hui majoritaire et vous auriez eu dix minutes en comptant les interruptions de Mme Chabot, coutumière du fait face à un représentant de l'opposition.Cee débat était un piège qui n'avait d'autre but que de de faire passer Besson pour un homme raisonnable, entre M.Le Pen et vous.
Je vous félicite également pour votre intervention face à Duhamel et Apathie sur Canal. Il était temps que quelqu'un leur réponde enfin.
Rédigé par : joe mata | 16 janvier 2010 à 22:13
Vincent Peillon a cassé un triangle :
Il arrive que les structures formelles et les métaphores géométriques qui leur sont associées portent dans certaines circonstances l'essentiel de la signification des phénomènes. C'est le cas pour “l'acting out” de Vincent Peillon qui a proprement cassé l'habituelle triangulation de la communication sarkozyenne. En effet quand on est trois débatteurs il y a trois structures formelles possibles de débat....
on peut lire la suite ici : http://robertmarty.unblog.fr/2010/01/16/vincent-peillon-a-casse-un-triangle/#more-111
ou ici : http://robertmarty.unblog.fr/tag/global/
Rédigé par : trinita | 16 janvier 2010 à 19:37
Monsieur,
Comme je viens de le lire dans les commentaires , suite à votre intervention sur canal +,j'ai compris votre acte et je vous soutiens. Au moins un début de réflexion pourra peut-être s'engager sur les chaines publiques, leur connivence avec le gouvernement et le rôle des journalistes... Qui maintenant jouent les outragés , c'en est trop ( Cf Apathie Duhamel etc...)
Rédigé par : manon | 16 janvier 2010 à 17:13
Bravo Monsieur Peillon un bel acte courageux de resistance face aux diktats des medias télé! MERCI Evelyne
Rédigé par : Evelyne | 16 janvier 2010 à 16:49
Ce fonctionnement tortueux est stalinien surtout quand on demande la démission de journalistes qui ne vous conviennent pas.
Dire oui le matin après avoir prémédité le non depuis 48 heures est indigne !
Fuir devant le débat est inadmissible ! Je soutiens Arlette Chabot et France 2.
Quand je pense que vous êtes d'accord avec les islamofascistes pour refuser une loi sur la burqa, c'est tout un ensemble antidémocratique !
Vu que vous ne publiez que les compliments, j'espère que vous aurez le courage de publier ma critique.
Rédigé par : Jacques Adit | 16 janvier 2010 à 16:22
Merci d'avoir jeté ce pavé dans la marre. Je n'ai pas regardé ce pseudo-débat, cette vitrine offerte à Besson et au FN sur une chaine du service public. On voit bien à cette occasion, le positionnement des vedettes médiatiques présentées quelques fois comme des journalistes objectifs ou des personnalités de gauche comme Valls toujours disposés à alimenter le mauvais spectacle des fausses oppositions et des débats stériles.
Ne serait-ce que pour avoir vu ces personnes s'indigner avec tant de véhémence pour si peu alors qu'ils trouvent si peu à redire sinon rien sur la manoeuvre odieuse et dangereuse qu'est le débat sur l'identité nationale, j'applaudi votre défection salutaire qui montre, si toutefois il était encore nécessaire de le montrer, que lorsque le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.
Rédigé par : tsam | 16 janvier 2010 à 16:01
Je suis sceptique : je trouve la décision de Peillon de ne pas se présenter à ce débat justifiée dans un premier temps, mais après avoir regardé quelques images, ça a servi Besson qui passait pour le "gentil" et ceux qui ne savaient pas trop quoi penser de ce débat risque de tomber d'accord avec Besson.
Rédigé par : mmeedd | 16 janvier 2010 à 15:56
il faudrait se demander pourquoi Arlette Chabot à inviter le FN qui représente moins de 10% des électeurs au lieu d'un membre des Verts ou d'Europe Ecologie qui en représente presque le double.
Je serai curieux d'entendre sa réponse.
Rédigé par : Pascal | 16 janvier 2010 à 14:07
bravo monsieur Peillon
on doit rappeler que la mission de service public consiste à informer les citoyens et non de monter des spectacles de cirque.
Rédigé par : hugues Vessemont | 16 janvier 2010 à 14:07
Ces actes de rebellion contre le pouvoir nuisible des medias traditionnels sont réjouissants à l'ere du contrepouvoir d'Internet
Rédigé par : Asimov | 16 janvier 2010 à 13:32
Bonjour M. Peillon,
Je ne suis pas un soutien inconditionnel de votre personne (je ne le suis d'ailleurs jamais pour des humains préférant soutenir des idées... mais c'est un autre débat). Je tenais simplement à venir vous exprimer mes remerciements.
Certains aujourd'hui crient à la manipulation... J'aurai préféré que les média aient l'intelligence de focaliser sur la grosse manipulation que vous dénonciez par votre acte.
Seule émission politique télévisée en ce début d'année 2010, on choisit le thème de l'identité nationale. C'est étrange, sur l'ensemble des familles politiques, elle n'en intéresse que deux ces temps-ci, l'extrême droite et la majorité présidentielle... Le choix était déjà fort contestable. Mais en prime n'inviter que 3 familles différentes étaient plus qu'étrange... Pourquoi pas le nouveau centre ? le modem ? les verts ? le parti de gauche ? le pc ? le npa ? Si ce n'est pour nous vendre un Eric Besson équilibré entre l'extrême méchante Marine Le Pen et l'angélique Vincent Peillon...
Tout simplement scandaleux.
En témoigne l'actualité qui suit le débat et la charte qu'évoque le ministre avec des "droits" et des "devoirs" (quoi ? vous ne voyez pas le message subliminal "moi je ne suis pas comme les deux autres extrêmistes je suis au milieu" ???)...
Encore une fois merci. Vous pouvez être brocardé, montré du doigt... je reste persuadé que vous avez gagné l'estime de beaucoup d'entre nous et, plus important, vous avez dénoncé une mise en scène qui allait à l'encontre de vos valeurs, et ça, ça n'a pas de prix.
Rédigé par : Grégory Dupont | 16 janvier 2010 à 13:31
Merci au nom des citoyens qui n'ont pas les moyens d'exprimer leur mécontentement devant le comportement que je qualifierai personnellement de "politiquement incorrect" de nombreux médias et politiques auquel nous sommes soumis depuis quelques années.
Respect et dignité, cela demande du courage apparemment. Vous l'avez eu, soyez pris en exemple, voilà mon souhait.
Merci encore
Rédigé par : ln | 16 janvier 2010 à 13:27
J'ai compris votre action et vous felicite. Tout mon soutien et bon courage contre cette offuscation mediatique
Rédigé par : elis42 | 16 janvier 2010 à 13:17